Volkswagen : une information judiciaire pour "tromperie aggravée" en France

"Une information judiciaire pour tromperie
aggravée" a été ouverte par le parquet de Paris le 19 février 2016,
envers le constructeur automobile Volkswagen, suspecté d’avoir installé des
logiciels fraudeurs dans des centaines de milliers de véhicules commercialisés
en France.
Une source judiciaire citée par l’agence Reuters précise que les responsables de Volkswagen
risquent "des peines de cinq ans de prison et 600.000 euros
d'amende pour tromperie aggravée".
Das Scandal
Le 18 septembre 2015, Volkswagen est épinglé par l’association de protection de
l’air de Calicofornie (CARB) pour l’utilisation de logiciels mettant en échecs
les tests de pollution nécessaires pour l’homologation de ses véhicules. Deux
jours plus tard, le constructeur avoue avoir triché sur certains blocs diesel
aux Etats-Unis, avec plus de 440.000 véhicules, mais le scandale prend une
ampleur mondiale dans les jours suivants, avec , dont 952.000 en France, de marque VW, Porsche, Audi,
Seat et Skoda.
Depuis, Volkswagen a retiré les véhicules incriminés outre-Atlantique, s’est excusé publiquement à de nombreuses reprises, organisé le rappel de certains modèles, et a proposé une compensation financière aux Etats-Unis aux clients touchés.