Comme son personnage dans Blindspot, Jaimie Alexander est une femme forte. Elle n’a pas de tatouage, elle n’est pas amnésique, et sa garde-robe est peut-être plus variée que celle de son alter-égo, Jane Doe, mais toujours est-il que les deux femmes arborent en elle une certaine force. Celle-ci vient en partie de la capacité de l’actrice à avoir su utiliser son passé afin de construire un personnage plus robuste et plus crédible.
En effet, , Jaimie Alexander a confié que grandir entourée de quatre frères l’avait forcée à vite se forger un caractère et à apprendre à devenir forte. "Je pense que lorsque l’on grandit dans une famille où il n’y a que des garçons, et qu’on est dans ce ‘club de mecs’, alors on développe davantage une certaine force et une certaine résistance", a-t-elle ainsi confié au magazine.
Une force qu’elle a ensuite mise à profit lorsqu’elle a
décidé de rejoindre l’équipe de lutte au lycée. Et c’est précisément la
combinaison de ces deux facteurs qui l’a aidée dans la préparation de son rôle
dans Blindspot. "J’arriver à supporter tout cet entraînement physique
pour Blindspot grâce à ce que j’ai appris de mes années de lutte",
a-t-elle ainsi raconté. Soulignant au passage que la "discipline et la
persévérance acquise viennent de la pratique de ce sport". Lorsqu’elle a
signé pour Blindspot, se rendre compte qu’elle allait devoir interpréter une
jeune femme amnésique et donc sans mémoire lui a donné l’opportunité de s’essayer
à la composition et de puiser dans ses expériences personnelles, ce qui l’a
particulièrement intéressée. "Je trouve plus excitant de créer un personnage
au fur et à mesure, plutôt que de l’avoir déjà devant moi sur papier",
a-t-elle conclu.
VIDEO. Jaimie Alexander : "je découvre mon personnage en même temps que le public"