15 ans... et 9 mois ! Clem...

Passionnée de théâtre depuis son plus jeune âge, Lucie Lucas a commencé à jouer la comédie dès 9 ans. Après quelques apparitions au cinéma, elle occupe à 23 ans son premier rôle principal aux côtés de Victoria Abril.
Comment décririez-vous votre personnage ?
Agée de15 ans, Clem ressemble à beaucoup d'adolescentes de son âge. Elle mène une vie paisible entre des parents compréhensifs, ses problèmes de cours et ses histoires de cœur. Mais un jour, sa vie bascule lorsqu'elle s'aperçoit, trop tard, être tombée enceinte. Ayant dépassé le délai légal pour avorter, elle est contrainte de mener sa grossesse à terme.
Pourquoi avoir accepté de l'incarner ?
Cette adolescente m'a rappelé l'héroïne de Juno. J'avais vu ce film de Jason Reitman au moment de sa sortie au cinéma et je me souviens avoir pensé que l'actrice avait énormément de chance d'interpréter un tel rôle. En lisant le scénario, j'ai trouvé Clem plus fragile et immature. Mais au fur et à mesure du tournage, je me suis vraiment mise à sa place et, finalement, je me suis beaucoup amusée. Retrouver une forme d'insouciance propre à l'adolescence m'a beaucoup plu. Cela m'a permis de me rendre compte que l'on profitait mieux de certains moments.
Quel regard portez-vous sur elle ?
Je me sens assez proche d'elle, même si j'étais beaucoup moins joyeuse à son âge. En revanche, ses parents dialoguent beaucoup et sont très compréhensifs. Elle a de la chance. Avec les miens, il planait de gros tabous dont j'ai souffert par la suite et il était impossible de parler de sexualité. Malgré cela, comme dans la famille de Clem, il y avait beaucoup d'amour et de proximité entre ma mère et moi. J'étais heureuse de retrouver cette connivence avec Victoria Abril.
Comment s'est déroulée votre première rencontre avec elle ?
Je faisais des essais coiffure et maquillage lorsqu'elle est arrivée en riant aux éclats, chaleureuse, très drôle et chantante. Nous avons immédiatement été complices. Elle m'a rapidement mise à l'aise et m'a donné plusieurs conseils pendant le tournage, notamment pour la scène de l'accouchement.
Justement, craigniez-vous particulièrement cette scène ?
Oui ! Je dois avouer que j'étais assez angoissée à l'idée de cette séquence car je n'ai jamais assisté à un accouchement. J'avais simplement vu quelques années auparavant Le premier cri, un film documentaire mettant en scène plusieurs femmes en train d'accoucher de manière différente dans le monde. Pour me mettre en situation, j'ai simplement pensé que Clem devait être complètement paniquée. En même temps, je ne voulais pas jouer cette scène de manière excessive. J'en ai parlé en amont avec ma mère et d'autres femmes. Toutes m'ont rassurée en me disant que mon instinct prendrait le dessus au moment de jouer. Il y avait également une sage-femme tout au long de la scène qui m'a beaucoup conseillée.
Comment vous sentiez-vous avec ce ventre arrondi ?
J'avais toute une panoplie de ventres différents ! Au début, je mettais des ceintures de maternité remplies de coton, puis des coussins qui se scratchaient dans le dos et un faux ventre en mousse sculpté par un prothésiste. J'ai également eu un autre ventre moulé sur moi et teinté à la couleur de ma peau. C'était impressionnant ! Je dois dire que me déplacer avec ces prothèses était une sensation assez étrange. Un jour, par curiosité, je me suis promenée dans la rue, habillée en adolescente avec mon gros ventre... et je n'ai jamais été l'objet de tant d'animosité ! En lisant le scénario, je me souviens avoir pensé que les scénaristes exagéraient la réaction des gens. Mais ils avaient raison. Les vieilles dames me regardaient avec une méchanceté incroyable ; les hommes avec dégoût et les jeunes femmes étaient très moqueuses. J'ai vraiment pu comprendre ce que traversait Clem après cette balade.
Quels souvenirs conservez-vous de ce tournage ?
L'ambiance était formidable et nous étions notamment ravis de nous retrouver entre jeunes comédiens en dehors des prises. Seule petite frayeur : un jour, j'ai fait une réaction allergique et j'ai eu le visage rouge vif et gonflé. Je ressemblais à Dark Maul dans La Menace fantôme ! Nous avons eu peur de devoir interrompre le tournage. Heureusement, après un week-end de traitement, tout est rentré dans l'ordre.
Avec ce rôle, avez-vous le sentiment de faire passer un message aux adolescentes ?
Au début, je n'y ai pas vraiment réfléchi. Mais bien sûr, ce film montre aux jeunes filles qu'une maternité précoce est particulièrement difficile à gérer. Personnellement, à l'âge de 15 ans, j'ai eu envie d'avoir un enfant. Je pense que j'aurais certainement été contente de tomber enceinte à l'époque... avant de déchanter rapidement ! A cet âge, on ne réalise pas les conséquences de nos actes. Ce film met en lumière les réalités auxquelles il faut faire face.
Comment décririez-vous votre personnage ?
Agée de15 ans, Clem ressemble à beaucoup d'adolescentes de son âge. Elle mène une vie paisible entre des parents compréhensifs, ses problèmes de cours et ses histoires de cœur. Mais un jour, sa vie bascule lorsqu'elle s'aperçoit, trop tard, être tombée enceinte. Ayant dépassé le délai légal pour avorter, elle est contrainte de mener sa grossesse à terme.
Pourquoi avoir accepté de l'incarner ?
Cette adolescente m'a rappelé l'héroïne de Juno. J'avais vu ce film de Jason Reitman au moment de sa sortie au cinéma et je me souviens avoir pensé que l'actrice avait énormément de chance d'interpréter un tel rôle. En lisant le scénario, j'ai trouvé Clem plus fragile et immature. Mais au fur et à mesure du tournage, je me suis vraiment mise à sa place et, finalement, je me suis beaucoup amusée. Retrouver une forme d'insouciance propre à l'adolescence m'a beaucoup plu. Cela m'a permis de me rendre compte que l'on profitait mieux de certains moments.
Quel regard portez-vous sur elle ?
Je me sens assez proche d'elle, même si j'étais beaucoup moins joyeuse à son âge. En revanche, ses parents dialoguent beaucoup et sont très compréhensifs. Elle a de la chance. Avec les miens, il planait de gros tabous dont j'ai souffert par la suite et il était impossible de parler de sexualité. Malgré cela, comme dans la famille de Clem, il y avait beaucoup d'amour et de proximité entre ma mère et moi. J'étais heureuse de retrouver cette connivence avec Victoria Abril.
Comment s'est déroulée votre première rencontre avec elle ?
Je faisais des essais coiffure et maquillage lorsqu'elle est arrivée en riant aux éclats, chaleureuse, très drôle et chantante. Nous avons immédiatement été complices. Elle m'a rapidement mise à l'aise et m'a donné plusieurs conseils pendant le tournage, notamment pour la scène de l'accouchement.
Justement, craigniez-vous particulièrement cette scène ?
Oui ! Je dois avouer que j'étais assez angoissée à l'idée de cette séquence car je n'ai jamais assisté à un accouchement. J'avais simplement vu quelques années auparavant Le premier cri, un film documentaire mettant en scène plusieurs femmes en train d'accoucher de manière différente dans le monde. Pour me mettre en situation, j'ai simplement pensé que Clem devait être complètement paniquée. En même temps, je ne voulais pas jouer cette scène de manière excessive. J'en ai parlé en amont avec ma mère et d'autres femmes. Toutes m'ont rassurée en me disant que mon instinct prendrait le dessus au moment de jouer. Il y avait également une sage-femme tout au long de la scène qui m'a beaucoup conseillée.
Comment vous sentiez-vous avec ce ventre arrondi ?
J'avais toute une panoplie de ventres différents ! Au début, je mettais des ceintures de maternité remplies de coton, puis des coussins qui se scratchaient dans le dos et un faux ventre en mousse sculpté par un prothésiste. J'ai également eu un autre ventre moulé sur moi et teinté à la couleur de ma peau. C'était impressionnant ! Je dois dire que me déplacer avec ces prothèses était une sensation assez étrange. Un jour, par curiosité, je me suis promenée dans la rue, habillée en adolescente avec mon gros ventre... et je n'ai jamais été l'objet de tant d'animosité ! En lisant le scénario, je me souviens avoir pensé que les scénaristes exagéraient la réaction des gens. Mais ils avaient raison. Les vieilles dames me regardaient avec une méchanceté incroyable ; les hommes avec dégoût et les jeunes femmes étaient très moqueuses. J'ai vraiment pu comprendre ce que traversait Clem après cette balade.
Quels souvenirs conservez-vous de ce tournage ?
L'ambiance était formidable et nous étions notamment ravis de nous retrouver entre jeunes comédiens en dehors des prises. Seule petite frayeur : un jour, j'ai fait une réaction allergique et j'ai eu le visage rouge vif et gonflé. Je ressemblais à Dark Maul dans La Menace fantôme ! Nous avons eu peur de devoir interrompre le tournage. Heureusement, après un week-end de traitement, tout est rentré dans l'ordre.
Avec ce rôle, avez-vous le sentiment de faire passer un message aux adolescentes ?
Au début, je n'y ai pas vraiment réfléchi. Mais bien sûr, ce film montre aux jeunes filles qu'une maternité précoce est particulièrement difficile à gérer. Personnellement, à l'âge de 15 ans, j'ai eu envie d'avoir un enfant. Je pense que j'aurais certainement été contente de tomber enceinte à l'époque... avant de déchanter rapidement ! A cet âge, on ne réalise pas les conséquences de nos actes. Ce film met en lumière les réalités auxquelles il faut faire face.