Coupe du monde de rugby - Arbitrage vidéo : ce qu'il faut savoir sur le "bunker"
Depuis le début de la Coupe du monde de rugby 2023, l'arbitrage dit du "bunker" a fait son apparition lors des rencontres. Cette évolution de l'arbitrage vidéo (MTO en anglais) a été décidée par World Rugby en début d'année 2023 après une longue phase de réflexion sur le jeu du futur.
Le système avait été testé pour la première fois lors du Championnat du monde U20 en juin dernier, avant d'être confirmé pour le Mondial. Entretemps, World Rugby avait mis de côté l'idée du carton orange - exclusion de 20 minutes et remplacement - pour prioriser le "bunker". Le concept est de limiter les arrêts de jeu prolongés et de favoriser une prise de décision appropriée.
Un "bunker" installé... chez Rafael Nadal
En quoi consiste l'arbitrage "bunker" ? C'est une décision prise par l'arbitre central après avoir fait appel ou non à la vidéo afin de pouvoir bien analyser une faute. Après avoir adressé un carton jaune au joueur fautif, il croise ses bras et laisse l'arbitre dédié au "bunker" analyser l'action pendant dix minutes. Le nom de cet arbitre est : le "Foul Play Review Officer (FPRO)".
Après analyse de l'action à la vidéo, l'arbitre reçoit les conclusions du FPRO et transforme ou non le carton jaune en carton rouge. Les deux cas ont été observés depuis le début de la Coupe du monde, notamment chez l'Anglais Tom Curry, exclu après décision du "bunker".
A savoir : le camp de base de l'arbitrage vidéo de la Coupe du monde de rugby et donc du "bunker" est situé au stade Roland-Garros, le mythique stade des Internationaux de France de tennis, endroit où Rafael Nadal s'est imposé à 14 reprises. C'est également là-bas que le centre des médias de la compétition a été installé.