Ladji Doucouré & Inès Vandamme : "Je suis un compétiteur né"
Pourquoi avez-vous accepté de participer à «Danse avec les stars» ?
Je pars du principe que participer à ce programme est un privilège. Danse avec les stars est une belle émission. Tous les sportifs de haut niveau passent beaucoup de temps devant leurs écrans entre les entraînements, les soins, la récupération et la mise au repos. Chaque saison, dès lors qu’un sportif prend part à ce concours, il est soutenu par la grande famille du sport, qui suit ses prestations en direct. Chacun d’entre nous se sent concerné, représenté et lorsque mon tour est venu d’être choisi, j’ai été honoré. C’est une excellente surprise. Je vais découvrir une nouvelle discipline et je suis certain qu’une belle aventure humaine m’attend. J’aime bien bouger, mais les danses de salon me sont complètement étrangères. J’aborde cette compétition avec humilité : je suis là pour apprendre et progresser.
Quels sont vos atouts pour gagner ?
Etre sportif implique une grande assiduité dans le travail, dans l’effort fourni au quotidien. La coordination des mouvements est certainement l’un de mes points forts. En tant que challenger, je n’ai rien à perdre, mais tout à gagner. Je ne ressens pas de pression particulière. Je ne m’entraîne plus depuis que j’ai arrêté ma carrière d’athlète spécialisé dans le 110 mètres haies. En revanche, j’entraîne d’autres sportifs à l’INSEP. Ma condition physique est certes moins bonne qu’auparavant, mais je sais pertinemment ce que signifie répéter une centaine de fois le même mouvement. C’est fatiguant nerveusement et mentalement. Avoir été sportif de haut niveau m’a sûrement aidé à me forger un mental. Je suis un compétiteur né et n’en doutez pas une seconde : je viens pour me surpasser, tout en respectant mes adversaires, et gagner bien entendu !
Qu’attendez-vous de votre partenaire ?
Je souhaite qu’elle soit mon point d’appui et, surtout, mon coach. J’aimerais qu’elle me pousse dans mes retranchements. J’attends d’elle des réponses précises pour progresser et aller de l’avant. Je la vois comme une marraine à qui j’accorderais ma confiance pour m’aiguiller sur le bon chemin.
INTERVIEW Bastien Vaz & Vanessa Vincent