Interview Lisa Edelstein

Avez-vous déjà rencontré quelqu'un de la trempe de Gregory House dans votre vie, ou quelqu'un qui s'en rapproche ?
Je ne peux pas dire que ce soit le cas, c'est un personnage assez hors du commun. Mais j'aimerais beaucoup, car je le trouve fascinant. Je trouve ça sexy de rencontrer quelqu'un d'aussi cynique et aussi brillant en même temps.
Dr House possède un genre assez indéfinissable puisque la série oscille constamment entre le drame et la comédie. Quel impact cela a t'il sur votre jeu ? Est-ce difficile de jouer sur cette alternance ?
J'imagine qu'il faut engager des gens qui sont aussi à l'aise dans la comédie que dans le drame, mais l'écriture sur la série est tellement brillante que ce n'est pas si difficile. Je pense que l'on arrive déjà sur la série avec la possibilité de passer d'un registre à l'autre. Mais vraiment, quand le scénario est bien écrit, il n'y a pas de problème. C'est quand l'écriture est de mauvaise qualité que cela devient difficile.
Quelles furent les scènes les plus agréables et les plus pénibles que vous ayez tournées sur la série ?
J'ai une aversion particulière pour les salles de tribunal. C'est très difficile d'y tourner. Donc quand House a dû y aller, c'étaient les jours les plus pénibles. Quant à mon meilleur souvenir, il s'agit d'une scène située à la fin de la quatrième saison.
Cuddy oscille sans cesse entre amour et frustration pour House. Savez-vous vers quoi cela se dirige ?
On ne me l'a pas dit, c'est un secret. Mais je pense que cela construit une relation très intéressante car elle comprend énormément d'admiration et de respect, et également un grand nombre d'ennuis et de frustrations, ce qui ressemble à la majorité des relations dans la vie courante.
Pensez-vous que Cuddy préfère aimer ou détester House ?
Je pense qu'il y a un peu des deux. Je crois qu'elle ne peut s'empêcher de l'aimer, car c'est quelqu'un de très brillant et une femme comme elle ressent forcément beaucoup d'attraction pour quelqu'un qui a un tel esprit. Cela étant dit, il fait de sa vie un véritable enfer, car même s'il a tout le temps raison, la manière qu'il a de faire les choses est vraiment mauvaise, et son travail est quelque part de le maintenir dans certaines limites. C'est une tâche qui la force à ne pas pouvoir n'être que femme devant lui, et également à jouer au policier, et c'est très frustrant pour elle.
Publié par David BRAMI (Source : Excessif)