Les hostilités entre Anglais et Russes ont débuté avant le match prévu au Vélodrome samedi. La première attaque est à mettre au crédit du président russe Vladimir Poutine, selon un tabloïd anglais.
Face à certaines rencontres de football, les observateurs emploient parfois le terme de « guerre » tant les enjeux sont immenses et les débats virils sur le terrain. Le match Angleterre-Russie, choc inaugural du groupe B, sera peut-être accroché. Mais la première salve aurait déjà été lancée.
Mercredi 8 juin, plusieurs médias britanniques dont le Daily Telegraph ont rapporté que la marine nationale (Royal Navy) a intercepté dans la Manche le Stary Oskol, un sous-marin russe de classe Kilo. L'appareil avait été repéré au préalable dans les eaux de la mer du Nord, où l'OTAN maintient une surveillance accrue. Ces derniers mois, l'armée britannique et son homologue française ont plusieurs fois constaté des incursions de bombardiers et de sous-marins russes dans leurs eaux et espaces aériens. Ces mouvements sont considérés par les ministres de la Défense comme des provocations délibérées de la part de Moscou.
Le tabloïd anglais The Sun, lui, a interprété la présence du Stary Oskol comme une tentative d'intimidation de la part du président russe avant le choc Angleterre-Russie au Vélodrome, samedi 11 juin à 21 heures. The Sun espère que cela fera réagir Wayne Rooney et ses partenaires au moment de défier la sélection de Leonid Slutski. « C’est la première fois depuis 10 ans qu’un sous-marin est intercepté en mer du Nord. Depuis, la marine britannique surveille avec attention le Stary Oskol ; un mouvement défensif qui pourrait bien inspirer l’équipe de Roy Hodgson », écrit The Sun.