Bleus / Mbappé : "Le plus important, c'est l'équipe de France"

Sur les propos d'Olivier Giroud après France - Bulgarie
"Oui on en a parlé. c'est vrai qu'on en a discuté, parce qu'il n'y avait pas d'autres choses à dire. Sur le terrain, cela se passait bien. Après, tout le monde sait à peu près ce qu'il s'est passé. C'est vrai que j'ai été un peu affecté par ça, mais on ne va pas en faire toute une histoire parce qu'on est ici pour représenter l'équipe de France et l'équipe de France reste le plus important."
"On a une grande compétition et ce ne sont pas des petites broutilles qui vont venir perturber notre préparation parce qu'on a un objectif commun, dont moi et lui, on fait partie. On est tous les deux, et les 24 autres, concentrés sur le même objectif. qui est voilà cet Euro"
"Ce n'est pas ce qu'il a dit, franchement ce qu'il a dit ça ne me dérange pas plus que ça. Je suis attaquant. Et c'est un sentiment. Il exprime un sentiment quand il parle. Moi, ça ne me dérange pas. Moi, je suis attaquant et j'ai eu ce sentiment 365 fois dans un match et je l'aurai encore quand tu as le sentiment qu'on ne te sert pas."
Sur ce qui l'a déplu
"C'est plus, voilà, de le sortir publiquement. Voilà, je l'ai vu dans le vestiaire, je l'ai félicité pour ses buts, il ne m'a rien dit. Et après, je l'apprends dans la presse. C'est plus ça, que ce qu'il a dit."
"Ce qu'il a dit, y'a rien de méchant. C'est un attaquant, il veut marquer des buts. Il a un record qui est pas loin. Et quand tu es attaquant, que tu le veuilles ou non, ça trotte dans ta tête. S'il pouvait marquer un but de plus, il 'aurait mis. C'est plus de le sortir publiquement."
"J'aurais préféré qu'il vienne et qu'il soit plus virulent. Moi, dans un vestiaire, ça m'est arrivé. On se côtoie depuis pas mal de temps. Vous connaissez comment je suis dans le vestiaire. Si j'ai quelque chose à lui dire, je lui dis, je n'ai aucun problème, mais ça reste dans le vestiaire."
"Après, ce n'est pas un problème. Comme j'ai dit, ce sont des petites broutilles. Et je n'ai pas envie que cette préparation qui a bien commencé, parce qu'on a fait des bons matches dans la contenu, viennent perturber l'équipe, parce que l'équipe elle n'en a pas besoin. On aura des épreuves difficiles et on n'a pas besoin de se mettre des bâtons dans les roues."
Sur l'impact sur le groupe
"(A la question : est-ce que de tels propos peuvent affecter un groupe ?) Bien sûr, s'il n'y a pas d'explication. Si on laisse quelque chose comme ça dans l'air, il y aura des non-dits."
"La situation elle a été claire, c'est vrai que c'était un peu tendu. Mais c'est toujours comme ça, j'ai connu pas mal de vestiaires. Le plus important, c'est d'en discuter, de mettre les choses au clair, à plat. Voilà, de se concentrer, de faire passer tout ça après le groupe."
"Parce que le plus important, je le répète, ça reste le groupe, ça reste cet Euro. Je pense que ce petit micro-épisode est venu un peu perturber le fait qu'on est concentrés sur une seule et unique chose, c'est l'Euro. Il y a ce premier match contre l'Allemagne, on est à 48h d'un match super important, d'ailleurs je suis surpris que personne ne m'ait posé de question sur le match."
"Voilà, c'est super important. On se prépare tous ensemble, les 26, plus le staff, pour ce match important qui arrive."