Euro 2020 / Clap de fin sur une grande compétition

Après une longue saison marquée par l’épidémie de la Covid – 19, l’Euro 2020 a apporté un vent de fraîcheur pour conclure cette belle mais difficile année de football. Entre le parcours magnifique du Danemark marqué par le drame de son premier match, et le succès de l’Italie, en passant par les révélations de Pedri, Chiesa ou Schik, voici le bilan des 51 matches de l’Euro 2020.
Les Révélations
Il n’était pas forcément connu du grand public mais le Tchèque Patrik Schick a terminé meilleur buteur de l’épreuve aux côtés de Cristiano Ronaldo (cinq buts). Surtout sa réalisation depuis le milieu du terrain contre l'Ecosse restera comme l’un des buts de l’Euro.
Champion d’Europe, mais obligé de sortir sur blessure en finale, Federico Chiesa a lui aussi marqué le tournoi de son empreinte. Auteur de deux buts contre l’Espagne et l’Autriche, le Turinois a été l’une des sensations de l’Euro.
Dans un rôle plus défensif, le Danois Joakim Maehle et l’Italien Leonardo Spinazzola, ont été éblouissants. Rapides, techniques et puissants, les deux latéraux ont été décisifs. Dommage cependant pour l’arrière gauche romain qui n’a pas pu finir la compétition à cause d’une rupture du tendon d’Achille.
Il n’a pas eu beaucoup de temps de jeu, mais ses apparitions sont très prometteuses. Jake Grealish s’inscrit dans la liste des milieux de terrain anglais talentueux qui peuvent marquer l’histoire.
Enfin, alors qu’il n’a que 18 ans, l’Espagnol Pedri a lui aussi crevé l’écran. Très mature pour son jeune âge, le joueur du FC Barcelone est l’un de ceux qui a le plus couru. Et malgré sa dépense d’énergie, il est aussi l’un des joueurs avec le taux de passes réussies parmi les plus élevés. Un futur grand.
Les Surprises
Peu de gens s’attendait à voir le Danemark se battre pour une place en finale en début de compétition. Surtout après deux défaites d’entrée. Surtout après le malaise cardiaque de Christian Eriksen. Mais les Danish Dynamite ont assuré le spectacle. S’imposant contre la Russie, balayant le Pays de Galles ou en venant à bout des Tchèques.
L’Ukraine et la Suisse ont aussi surpris, se hissant en quart de finale, malgré leurs troisièmes places après le premier tour. Yarmolenko, Yaremchuk et Zinchenko ont porté la formation encadrée par Andreï Shevchenko. Alors que la Suisse a sorti les Bleus au terme d’un scénario fou, grâce Yann Sommer, LE joueur de la Nati lors de l’Euro.
Les déceptions
Le groupe de la Mort portait bien son nom mais pour de mauvaises raisons. Avec trois candidats au titre, dont les tenants du titre portugais, les deux derniers champions du monde français et allemands, l’on pouvait s’attendre à les voir aller loin. Ils ne sont en fait pas aller plus loin que leur groupe, tous battus en huitième de finale.
Sur un plan individuel, Eden Hazard gêné par des problèmes physiques, Bruno Fernandes perdu dans le système de jeu du Portugal, Matthijs De Ligt qui a provoqué l’élimination des Pays-Bas ou Thomas Muller, en manque de réalisme ont été certains des joueurs qui n’ont pas confirmé les espoirs placés en eux.
Ils ont répondu présents
L’Italie, l’Espagne et l’Angleterre avaient un rôle d’outsider avant l’Euro. Pourtant ces trois équipes ont été les plus efficaces, parfois séduisantes, souvent réalistes. Grâce à elles, l’Euro a été sublime. Il est difficile de citer tous les joueurs de ces formations qui ont brillé, mais les Espagnols, Aymeric Laporte, Pedri et Pablo Sarabia, les Anglais Jordan Pickford, Luke Shaw et Raheem Sterling, ainsi que les Italiens Gianluigi Donnarumma, Giorgio Chiellini, Marco Verratti, Jorginho et Federico Chiesa auront procuré un immense plaisir aux observateurs.
Enfin, justement parce que le football n’est pas pareil sans eux, le retour des spectateurs a fait un immense plaisir. Si bien sûr la prudence reste de mise avec la Covid-19 et ses différents variants, voir ces différents stades remplis, entendre les chants, clameurs et cris des spectateurs a été une grande satisfaction. Leur présence a permis à l’Euro d’être spectaculaire et si plaisant à suivre.
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