On a beau louer son talent, Neymar n’en reste pas moins très agaçant. Qui n’a pas eu envie de l’assommer en le voyant chuter et insulter ses adversaires contre la Croatie ? Ses larmes, en fin de match, ont beaucoup fait jaser au Brésil. "Ce n’est pas normal de pleurer après le deuxième match de la phase de groupes, Neymar", titrait O Globo dans une lettre ouverte adressée à sa star. C’est que le Brésilien en fait souvent trop.
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Alors forcément, ça énerve. Même les plus grands. Il y a les plus tempérés, comme Diego Maradona, qui a pointé les qualités de nageur de Neymar dans la surface de réparation. "Il a besoin de savoir qu’à l’époque actuelle, le plongeon c’est un carton jaune avec la VAR. Il en a déjà reçu un face au Costa Rica et maintenant il doit trouver un moyen de se calmer", a prévenu el Pibe de Oro dans une interview à Marca.
Eric Cantona a, lui, pris beaucoup moins de pincettes. L’ancien numéro 7 de Manchester United, , l’a comparé à une valise jaune : "On la touche à peine et elle peut tourner pendant des heures". "Au passage, Neymar, tu es un grand joueur… et un grand acteur. Mais attention aux erreurs de logique. Si on te touche à l'épaule droite, tu ne peux pas hurler de douleur en te tenant la joue gauche!", lâche-t-il dans une vidéo pour Eurosport.
Eric Cantona compares Neymar to a yellow luggage bag… and has some acting advice for the Brazilian 😂
dash; Eurosport UK (@Eurosport_UK) 30 juin 2018
Full show on England, Messi and #39;faithful players#39; ➡ https://t.co/AR3IMavIn6 pic.twitter.com/MN4bMX9zuj
"On sait qu’il aime exagérer les fautes", a acquiescé le capitaine mexicain Andres Guardado en conférence de presse vendredi. "On sait qu’il aime beaucoup se jeter au sol mais c’est son style de jeu et la personne qui doit l’arrêter, c’est l’arbitre. Pas nous", a-t-il insisté. Un appel au corps arbitral à oser sanctionner la star brésilienne du PSG. Sera-t-il suivi d'effets ? Rien n'est moins sûr.
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Quoi qu'il en soit, Tite a laissé entendre qu’il avait remis les choses à plat
avec son joueur sur sa passion du plongeon. "Un coach ne dit en public que
les choses positives, et pas tout ce qui se passe dans le vestiaire", a
répondu le sélectionneur de la Seleção en conférence de presse dimanche. On
saura dans moins de 24 heures si son discours a porté ses fruits.