Il y a les malheurs de Pierre Richard. Et les bonheurs de Didier Deschamps. Le sélectionneur de l’équipe de France fait partie de ceux qui ont une bonne étoile. Ceux à qui le destin sourit même dans les moments difficiles. De quoi faire naître une expression consacrée ("la chatte à DD") très utilisée lors de ce Mondial en Russie. Comme lorsqu’en quarts de finale les Bleus ont affronté une équipe d’Uruguay privée de son meilleur buteur Edinson Cavani.
Alors, vraiment chanceux le Didier ? "Que je sois
souvent au bon endroit au bon moment, c’est probable", a répondu le
sélectionneur en conférence de presse lundi, à la veille d’affronter la Belgique
en demi-finale. "Après je n’ai pas à me plaindre. Il y a certainement
mieux que moi. Il doit y avoir pire aussi", a-t-il ajouté.
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Les discussions et les articles de presse autour de sa
réussite "n’ont pas d’emprise sur [lui]". "Je ne suis pas très, pas
vraiment, même pas du tout attaché à mon image. Je vis l’événement de manière
différente que quand j’étais dans ma première vie de joueur parce que je suis
là pour les joueurs, ce sont eux. Le match appartient aux joueurs. Les
entraîneurs ont une importance, les sélectionneurs ont une importance mais le
match appartiendra toujours aux joueurs."
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