La défaite est amère. Et pas que pour les joueurs des Diables rouges, qui sitôt le coup de sifflet final, digéraient mal la stratégie élaborée par Didier Deschamps et mise en application par les joueurs. La presse belge, si elle se montre moins critique à l'égard de l'équipe de France, est revenue, sur la fin du rêve. Le Soir s'éplore sur "Le chagrin des Belges".
⚽🇧🇪 quot;Le chagrin des Belgesquot;: la Une du @lesoir ce mercredi pic.twitter.com/s3oVoFSRLG
dash; Le Soir (@lesoir) 10 juillet 2018
L'Avenir, qui croyait fort au destin dorée d'une génération qui l'est tout autant et qui commençait à faire oublier l'élimination en quarts de finale du dernier Euro, évoque "La désillusion".
La Une de notre journal ce mercredi
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Dossier complet sur https://t.co/jBGqWKORGW et sur https://t.co/TcV58Mbhyn pic.twitter.com/JZag8FawfT
Le quotidien économique L'Echo regrettait "La fin du rêve".
Voici la une de La Libre Belgique de ce mercredi. #FRABEL @BelRedDevils @lalibrebe pic.twitter.com/D0T7xk16Xl
dash; Dorian de Meeûs (@ddemeeus) 10 juillet 2018
"Et toujours fiers", titre pour sa part La Gazette d'Anvers.
"Petite finale mais grande génération", applaudit DeMorgen en remerciant, en français dans le texte, les Diables.
Preuve que les Belges se concentraient sur le positif, les éditorialistes du pays ont choisi d'appuyer sur l'unité qu'a su créer cette équipe. Les hommes de Roberto Martinez "ont prouvé que la Belgique formait bel et bien une nation", écrit la Dernière heure. Ils ont réussi à "transmettre nos valeurs fondamentales dans le monde entier. Le partage, la solidarité, la générosité, le goût de l'effort, l'humilité, l'autodérision, l'humour et le vivre-ensemble, par-delà les origines et les croyances", s'enthousiasmait Sudpresse. Et de rappeler qu'il reste un match à jouer, cette petite finale qui pourrait permettre aux Diables rouges de monter sur la troisième marche d'un podium, certes symbolique. Mais qui redonnerait du baume au coeur à tout un pays.