Maïs, fourrage... Les agriculteurs face à la sécheresse
Les vaches d'André Leclerc n'ont plus de quoi se nourrir dans leur prairie. Le sol et l'herbe y sont désormais trop secs. Il n'a presque pas plu depuis le mois de mai et les fortes chaleurs n'ont pas aidé. André doit faire autrement : "on les nourrit à l'auge. On puise sur les stocks qu'on a pu faire avec le maïs l'année précédente. Je suis inquiet parce que c'est récurrent et il va falloir qu'on trouve une solution".
L'éleveur cultive à côté du maïs pour ses bêtes. Mais là aussi, la sécheresse a des conséquences désastreuses. C'est pourtant la période où la plante a le plus besoin d'eau. En temps normal, André irrigue. Mais depuis quelques jours, la préfecture l'interdit. "Avec la restriction, je n'ai pas arrosé depuis un mois", dit-il.
A quelques kilomètres de là, Hugues Sauloup déplore aussi la taille de ses pieds de maïs. Il estime qu'il va perdre 40% du maïs qu'il destinait à ses bovins. "En plus de ça il n'y a pas de qualité. On sera obligé de complémenter avec des céréales ou de l'aliment acheté", explique-t-il. Face à la récurrence des sécheresses, ces agriculteurs envisagent de stocker l'eau lorsqu'elle est en surplus en hiver.
TF1 | Reportage M. Giraud, R. Hellec
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1m52
3 août 2022 à 11:03