Mon bus roule tout seul
De l'extérieur, il n'y a aucune différence, même taille, douze mètres comme n'importe quel autre bus. Derrière le volant, il y a bien un chauffeur, mais c'est l'intelligence artificielle qui conduit. Le chauffeur, lui, ne prend le volant qu'en cas d'urgence.
Pour les passagers, il est difficile de voir une différence. Seule obligation, voyager assis et mettre sa ceinture de sécurité. En effet, parfois, quand le bus se fait doubler d'un peu trop près, le freinage est un peu sec. Mais la plupart du temps, la conduite est plutôt fluide, grâce à des capteurs qui anticipent tous les dangers de la circulation.
Que pensent les passagers de cette prouesse technique ? : "Ça me rassure et je me dis même que ça conduit mieux que certains chauffeurs" ; "Bientôt, ce seront les voitures qu'on ne conduira plus". Quel est l'objectif de cette expérimentation qui s'achève à la fin du mois ? : "Apprendre un certain nombre de choses pour pouvoir, progressivement, développer la mobilité autonome", explique Gilles Tauzin, directeur de l'innovation chez le Groupe RATP.
Prochaine étape, tester dans la circulation des bus autonomes, mais cette fois, sans conducteur à bord.
TF1 | Reportage F. Chadeau, M. Beringer, X. Boucher
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