Reprendre un bureau de tabac, l’idée qui séduit
L'accueil qui se fait toujours avec le sourire, c'est la signature de Stéphanie Pressini. Depuis huit mois, elle a repris un tabac presse dans le centre-ville de Metz (Moselle). Sa grand-mère tenait le même type de commerce. Pour l'ancienne secrétaire dans le BTP, c'est un changement de vie et elle n'est pas la seule.
En un an, le nombre de reprises de bureaux de tabac a bondi de 28%. Le pays compte 23 500 bureaux de tabac et vendre son affaire prend en moyenne un an. À la fin du mois, Jeremy Toda cédera son commerce à Benoit. Les candidats à la reprise se sont bousculés. À 50 ans, Benoit Lorrain, ancien vendeur de matériel agricole, a décidé de devenir son propre patron.
Il voulait se lancer sans perdre de temps. "Le tabac, comme l'épicerie, ne nécessite pas de formation spécifique. Pas de formation, pas de diplôme", dit-il. Là, les prix de la plupart des produits sont fixés par l’État. L'installation d'un nouveau bureau de tabac est soumise à une autorisation, de quoi limiter la concurrence.
TF1 | Reportage G. Gruber, C. Hanesse
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