Vente à perte : les petites stations menacées

Vente à perte : les petites stations menacées

Vendre à perte, pour Olivier Le Conte, c'est tout bonnement mettre la clé sous la porte. Sa marge est de trois à quatre centimes le litre. Une fois ses charges payées, il ne lui reste pas grand-chose. Depuis ce lundi matin, les véhicules défilent, la clientèle, des habitués. Pour eux, pas question de laisser tomber cette station : "je suis habituée là, c'est pratique et puis c'est un commerçant, il faut le garder" ; "il n'y a pas trop de monde, on nous sert en plus"... Pour nombre de grandes surfaces, le carburant est un produit d'appel. Ce qui signifie que le client vient faire le plein d'essence et au passage, son plein de courses. Les petites stations-service, elles, ne peuvent compter que sur le carburant pour gagner leur vie. Cette autorisation de vendre à perte devrait entrer en vigueur en début décembre. La mesure va durer six mois. Jusqu'où les prix de l'essence pourraient baisser ? Rien n'a encore été décidé. Les petites stations vont demander un coup de pouce au gouvernement pour compenser des pertes probables de chiffre d'affaires. TF1 | Reportage M. Stiti, G. Thorel
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Journal de 13 heures
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18 sept. 2023 à 13:07
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