Titre-restaurant : pourquoi la prolongation divise
Payer en titre-restaurant, un petit geste qui se fait de plus en plus rare dans la "Brasserie du Palace". La plupart des clients travaillent juste à côté, mais ils ont changé leur habitude. Le gérant estime avoir perdu 10% de chiffre d'affaires depuis 2022. Aujourd'hui, seulement 44% des titres finissent dans les caisses des restaurants. C'est moins d'un ticket sur deux, contre 56% dans les autres commerces, comme les boulangeries, les boucheries ou les plus souvent les grandes surfaces.
Certaines enseignes, notamment dans le Cdiscount, refusent encore de les accepter. Les commissions seraient trop élevées. C'est pourtant dans ces supermarchés que vous aimeriez les dépenser. Depuis sa création dans les années 60, l'utilisation s'est étendue. Le ticket est maintenant accepté pour des produits non-transformés, comme les pâtes, le lait ou encore la viande.
Une mesure qui ne devait durer que quelques mois, mais qui perdure. Pour les restaurateurs, une seule solution, il faut que le ticket-restaurant revienne à son utilisation d'origine. Une question reste en suspens, quelle sera la liste exacte des produits alimentaires qui pourront être achetée avec un ticket-restaurant ?
TF1 | Reportage L. Cloix, F. Moncelle, D. Salmon
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