Un an après la mort de Mahsa Amini, les Iraniennes toujours debout
Malgré la crainte de la répression, les Iraniens sont redescendus dans la rue à Zahedan, dans le sud-est du pays, dans la banlieue de Téhéran, ou dans le nord, à Rasht. “Mort aux dictateurs”, scande la foule. Mais les manifestations n’ont pas la même ampleur qu’il y a un an. Et pour cause, le régime a déployé des policiers, et même des militaires dans tous les foyers de contestation.
Il y a un an, Mahsa Amini était arrêtée, puis tuée par des policiers, pour ne pas avoir porté correctement son voile. Sa région d’origine, le Kurdistan iranien, a été placée sous étroite surveillance. Dans les images, on aperçoit un char près du cimetière où est enterrée la jeune femme.
Le quartier où habite sa famille était, ce week-end, totalement encerclé par les forces de l’ordre. Dans tout le pays, l'accès à Internet est difficile et la répression vis-à-vis des femmes qui osent ne pas porter le voile s’intensifie.
TF1 | Reportage L. Zajdela, B. Poizeuil, É. Duboscq
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