Bateaux-mouches : l'électrique embarque à bord

Il suffit d’un soleil éclatant pour que la Seine s’agite, un ballet incessant de péniches bondées de touristes. C'est une journée idéale pour visiter la Capitale, à un détail près : des nuisances dues aux moteurs de bateaux qui tournent en permanence, même lorsqu'ils sont à quai. Dylan, lui, a la chance de naviguer dans le silence. Il est capitaine du Kashmir, une péniche qui se privatise pour des événements. C’est aujourd’hui le seul bateau de croisière 100% électrique à voguer sur la Seine. C’est un changement radical, car ce bateau, construit il y a 40 ans, fonctionnait avec un moteur thermique. Le coût total de la conversion est d'un million d’euros, un investissement qui sera amorti sur plusieurs années. Naviguer à l’électrique coûte beaucoup moins cher. Le seul problème, c’est que désormais, Dylan doit recharger les batteries une à deux fois par jour. Malgré cette contrainte, rien n’a changé selon l’entreprise, ni son activité, ni ses tarifs. Une autre péniche prépare aussi sa conversion. Le Trocadéro transporte habituellement sur la Seine jusqu’à 220 passagers. TF1 | Reportage P. Corrieu, O. Cresta