Des cortèges calmes et des actions coup de poing
Encerclée par les manifestants, une voiture de police accélère pour s'échapper. Pas de blessé, mais beaucoup de tensions dans les rues de Nantes (Pays de la Loire). C'est toute l'ambiguïté de cette journée. Partout, dans le pays, la colère était commune. Mais la manière de l'exprimer est très différente en fonction des villes. Des barrages surprises ont eu lieu sur le périphérique nantais ce samedi matin. Alors qu'à Brest (Bretagne), Vesoul (Bourgogne-Franche-Comté), ou au Havre (Normandie), les manifestations, cette fois-ci organisées par les syndicats, se sont déroulées dans le calme. Le 49.3 dans tous les esprits.
Dans le centre de Paris (Île-de-France), un moment de panique en plein après-midi. Chants et fumigènes ont soudain envahi le centre commercial des Halles. Les agents de sécurité ont été dépassés, les commerçants ont dû baisser leurs rideaux. Chacun sa méthode, à Chartres (Centre-Val de Loire), plusieurs dizaines de personnes ont bloqué les voies ferrées. Pendant qu'à Lodève (Occitanie), le ras-le-bol s'exprimait aux champs des casseroles. Vendredi soir, à Lyon (Auvergne-Rhône-Alpes), un groupe s'en était pris à la mairie du 4è arrondissement. Un feu devant l'entrée, porte forcée, les individus ont saccagé les bureaux du rez-de-chaussée avant d'être dispersés. Des sources policières évoquent des militants d'ultragauche. Ce samedi, l'avenue des Champs-Élysées et la place de la Concorde ont été interdites aux manifestants. Ce samedi soir, ils étaient des milliers rassemblés place d'Italie, dans le sud de Paris.
TF1 | Reportage Q. Fichet
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2m19
18 mars 2023 à 19:59