Ma déchirure au mollet gauche est guérie. C’est derrière moi mais la douleur a été tellement intense que j’en souviens encore. (Rires)
J’ai tiré la boule noire, malheureusement. J’ai donc assisté à l’épreuve sur le banc. J’ai cru que mon équipe avait gagné. J’ai poussé un cri de joie, j’ai sauté et au moment où je suis retombé, j’ai senti cette forte douleur au niveau du mollet. J’ai été rejoindre mon équipe en boitant. Mais j’avais tellement mal que je savais déjà que mon aventure risquait d’être compromise.
Même si celle-ci a été brève, je garde ce fort esprit de famille que j’étais venu chercher. Notre première victoire nous a uni immédiatement. Et ce n’est pas uniquement parce qu’on était de la même région. Sur Koh-Lanta, on a besoin de se sentir en famille, proche et unis.
Je l’ai assez mal vécu. Comme vous vous en doutez, je n’ai pas échangé avec ma famille. J’ai tout gardé en moi. J’aurais préféré partir sur un vote. Le vote c’est une sanction quand on commet une erreur ou lorsqu’on n’est pas exemplaire. Partir sur blessure, c’est ce qui pouvait m’arriver de pire.
Evidemment. C’est vrai que je ne suis pas un grand sportif. Mais je savais que j’avais d’autres atouts. En revanche, je me blesse en ne faisant pas l’épreuve, c’est pire ! (rires)
J’ai fait Koh-Lanta avant tout pour mon fils. C’est un battant. Chabi est tellement fier que son papa soit passé à la télévision. Quelle joie de voir son fils comme ça. C’est une bulle d’oxygène dans tous les malheurs qui ont pu nous arriver. Voir mon fils avec la banane, c’est du bonheur à l’état pur.
Bien sûr, les Orange sont costauds et je suis derrière eux. Mais ma seconde équipe de cœur, ce sont les Bleus. Car même si je suis de l’Ouest, je suis aussi du Sud-ouest et j’espère que le Sud ira loin.
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Koh-Lanta, les 4 terres, tous les vendredis à partir de 21H05