Alexandre, ancien Maitre des 12 coups de midi "Je suis resté en contact avec Jean-Luc Reichmann"

Christian a dépassé
votre record historique de gains. Comment réagissez-vous ?
Je suis ravi. Je savais que ce record allait tomber. Je n’ai
aucune nostalgie. Ca fait tout de même cinq ans et demi que je le détenais.
Pour moi, le plus important, c’est le pourcentage de bonnes réponses et le
nombre de coups de maitre réalisés qui compte le plus. Et je ne suis pas trop
mal placé à ce niveau-là. Une chose est sûre, Christian est très fort. C’est un
adversaire redoutable.
Vous avez reçu plus
de 1.500 courriers de fans. Comment avez-vous vécu cette « petite
renommée » ?
Plutôt bien. C’est toujours agréable de se faire arrêter
dans la rue. Des Suisses m’ont reconnu en croisière. On m’a aussi interpellé au
Maroc. D’une manière générale, ce qui me touche, c’est lorsqu’un enfant me dit
qu’il a appris quelque chose grâce à moi.
L’émission vous
a-t-elle ouvert des nouvelles perspectives dans votre vie ?
Indirectement. Depuis les 12 coups de midi, j’enseigne, à
temps partiel, la culture générale dans un centre professionnel. Le directeur
de cette école ne savait pas que j’avais participé à l’émission. Lorsqu’il l’a
su, cela m’a donné encore plus de légitimité. J’ai aussi participé à un pilote
d’émission, l’adaptation d’un jeu anglais où il y a un champion récurrent.
Quel est le Maitre de
Midi qui vous impressionne le plus ?
Il y en a plusieurs. Selon moi, Bruno a le spectre de
connaissance le plus large. Hakim est également très fort. Je pense qu’il
aurait pu briller davantage. J’ai aussi beaucoup de respect pour Xavier.
Quel est le moment le
plus intense que vous ayez vécu pendant l’émission ?
Ma sortie. Ma femme a demandé à Jean-Luc Reichmann de
diffuser un morceau de musique qui me tenait particulièrement à cœur le jour de
mon départ. Il s’agit de Si seulement je
pouvais lui manquer de Calogero. J’ai perdu mon papa très jeune. C’était un
moyen de lui rendre hommage. Ca m’a extrêmement touché. J’en ai encore les larmes aux yeux en y
pensant.
Y a-t-il d’autres
moments qui vous ont particulièrement marqué ?
Oui, le jour où mes enfants sont venus sur le plateau de l’émission.
J’ai aussi été touché par une rencontre, un monsieur qui était handicapé
physique. Il était champion de natation. Il avait une force de caractère
incroyable.
Conservez-vous des
regrets ?
Oui, d’avoir chuté sur une question bateau. J’étais un peu
fatigué. Je me dis que j’aurais pu aller plus loin.
On vous a beaucoup vu
vous taquiner avec Jean-Luc Reichmann…
Il n’y a aucune flagornerie dans ce que je vais dire mais
Jean-Luc Reichmann est quelqu’un de bien. Il est sincère. Il m’a conseillé sur
la notoriété, me demandait sans arrêt comment je me sentais pendant les tournages…
Je lui ai proposé d’être le parrain de ma webradio locale. Il a accepté. Il est
même venu nous rendre visite. Il sait d’où il vient et ne l’oublie pas. D’ailleurs,
on continue de s’envoyer des petits messages de temps en temps. Il répond
systématiquement, même cinq ans plus tard…