Les Feux de l’Amour : la recette du succès selon Christian LeBlanc, alias Michael Baldwin

Ses décors et son générique sont reconnaissables en quelques secondes. Certains membres du casting sont devenus les rois du soap-opéra américain à l’instar d’Eric Braeden, Melody Thomas Scott, Jeanne Cooper ou encore Christian LeBlanc. Oui, depuis près de 45 ans, Les Feux de l’Amour attisent haine et passion, et rassemble de nombreux téléspectateurs sur TF1 tous les jours à 11 heures. À l’occasion de son passage à Paris, le très francophile Christian LeBlanc, alias l’infâme devenu bon Michael Baldwin, est revenu sur les raisons qui ont fait et font toujours le succès de la série.
"Je pense que c’est parce qu’on est resté fidèle à la vision qu’avait William Bell, le fondateur de la série", déclare-t-il à MYTF1. "Sa vision était que les relations entre les gens sont plus importantes que tout le reste. Et quand vous vous éloignez de cette notion, alors c’est mauvais pour la série", explique-t-il plus en détail. Bien sûr, dit-il, de nombreux réalisateurs et scénaristes ayant travaillé sur Les Feux de l’Amour ont voulu expérimenter de nouvelles choses, et il ne peut le leur reprocher, cela faisant partie de l’expression d’un artiste, mais il en est convaincu : l’implication et l’émotion d’un scénariste et sa volonté de mettre au cœur de l’intrigue les personnages créés par la série sont le succès de sa longévité. "Tout ce qui m’importe c’est de voir quelqu’un donner tout ce qu’il a, toute sa passion", confie Christian LeBlanc.
De l'importance des aînés
L’acteur n’en démord pas : les liens humains restent et resteront toujours au centre des Feux de l’Amour, car c’est cela que les fans aiment voir. "Le succès de la série s’explique car on a réussi à garder au centre cette importance des relations entre les différentes familles mais aussi entre les différentes générations", explique-t-il ainsi. Avant de préciser sa pensée : "Beaucoup de séries se débarrassent de leurs aînés, mais nous, nous avions Katherine Chancellor, 80 ans passés, et elle n’était pas là que pour faire de la figuration, elle avait un rôle majeur". Selon lui, bien évidemment, "tout le monde veut du jeune et du beau, c’est bien sûr nécessaire, mais du jeune et du beau quand ça bataille avec des plus vieux, et des plus expérimentés", dit-il. Familles, oncle, père, grand-mère… "c’est cela qui tient en haleine, c’est la vie. Nous n’avons pas besoin de science-fiction au final, ce qui importe, depuis l’époque des Grecs, c’est la relation entre deux personnes".
VIDEO. L'équipe des Feux de l'Amour vous dit merci