Des fous rires irrépressibles

Des fous rires irrépressibles
A la fin de la première saison, François renonçait à partir en mission en Afrique pour refaire sa vie avec Marie. Le comédien Stéphane de Groodt reprend ce rôle précédemment interprété par Serge Hazanavicius. Il parle de l'évolution de son personnage et évoque son intégration au sein de la bande d'amis de MES AMIS, MES AMOURS, MES EMMERDES...
Comment avez-vous été amené à reprendre le rôle de François ?
J'ai passé des essais sans vraiment savoir qui était ce personnage car je n'avais pas suivi la saison précédente. Je l'ai fait sciemment pour arriver avec un regard frais et neuf et pour éviter de copier le jeu de Serge Hazanavicius. J'avais peur d'accrocher quelques mimétismes. C'est ainsi que j'ai amené «mon François».

Qu'est-ce qui vous a plu dans ce projet ?
J'aime ce genre de série chorale. J'avais vécu une très belle aventure sur le tournage de Vive les vacances ! Partir sur un nouveau projet similaire pendant plusieurs semaines m'excitait beaucoup. J'avais également croisé Bruno Madinier sur un autre film et nous nous étions très bien entendus. Quand j'ai participé aux essais, j'ai rencontré le réalisateur. J'ai compris ce qu'il attendait du comédien qui allait reprendre ce rôle et j'ai senti qu'il laissait une part de liberté aux acteurs. Lors de ces essais, j'ai aussi rencontré ma future épouse, Elise Tielrooy. Nous allions former un couple pendant plusieurs semaines et l'alchimie a fait son œuvre dès le premier rendez-vous. Mes amis, mes amours, mes emmerdes... est vraiment un titre évocateur de potes. Il était important que le contact passe bien entre nous.

Comment évolue François dans cette deuxième saison ?
Il est un peu maladroit et un peu distrait. Compte tenu de l'évolution de son couple, son envie d'avoir un enfant est assez légitime mais tout s'écroule quand Marie lui révèle un lourd secret. Cette confession donne un enjeu particulier à leur relation. François dévoile une deuxième facette de sa personnalité. Une vraie évolution particulièrement amusante à jouer.

Qu'aviez-vous envie de lui apporter ?
J'aime beaucoup les personnages un peu boiteux, maladroits ou indécis mais jouer ces traits de caractère de façon redondante n'est pas toujours intéressant. J'ai apprécié que François soit également touchant, conscient de ses faiblesses, et qu'il essaye d'y remédier, même s'il ne fait qu'empirer la situation !

N'aviez-vous pas quelques appréhensions à rejoindre un groupe de comédiens déjà formé ?
L'intégration aurait en effet pu être difficile car ils avaient tourné ensemble une saison complète. Les filles forment un vrai trio. Elles ont une forte personnalité, sont drôles et s'entendent bien. Bruno Madinier et Bernard Yerlès sont soudés. Je suis donc arrivé dans un groupe de personnes qui avaient déjà scellé leur amitié. Ce n'était pas évident mais ils m'ont très bien accueilli et immédiatement intégré dans le groupe.

Quel genre de réalisateur Jérôme Navarro est-il ?
Il a des idées précises mais il est prêt à les remettre en question à partir du moment où on lui propose autre chose. Malgré un calendrier assez serré, il accorde volontiers une deuxième prise car il a rapidement conscience de ce dont vous êtes capable. Jérôme connaît sa partition tant au niveau de la direction d'acteur que du suivi du scénario. Il maîtrise également parfaitement la technique. C'est un très bon photographe. Il connaît l'image et le matériel. Cette maîtrise de tous les aspects de son métier lui donne une certaine assurance et le rend moins stressé que d'autres metteurs en scène. Son comportement et ce climat de confiance et d'échanges sont d'autant plus appréciables dans la comédie où l'on a besoin d'avoir un public. Jérôme était notre premier spectateur avec, également, l'équipe technique.

Gardez-vous en mémoire le tournage d'une scène en particulier ?
La scène du générique où nous devions chanter en étant à la fois joyeux et naturels m'a mis très mal à l'aise. On devrait interdire ce genre de pratique ! C'était vraiment catastrophique. Nous avons eu des fous rires irrépressibles.
Anne Charrier et Bernard Yerlès, dont l'œil frise en permanence, me font beaucoup rire. Il y a certaines scènes que nous n'avons pas réussies à jouer sans nous marrer. Je n'arrivais pas à me retenir. Ces moments de grande rigolade participent au plaisir de ce tournage. Parfois, nous sommes partis totalement dans l'improvisation. Des petites parenthèses très excitantes à jouer. Dans la scène où François va voir son psy dans les premiers épisodes, nous nous sommes lancés dans un grand délire d'improvisation de 20 minutes !

Stéphane de Groodt sera en tournée à partir de décembre dans toute la France avec Une comédie romantique, une pièce de Gérard Sibleyras avec Stéphane Freiss et travaille sur son adaptation pour en faire un long métrage.
Stéphane de Groodt s'apprête également à réaliser son premier court métrage.

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