Munch - Interview de JoeyStarr : "Avec Isabelle Nanty, on forme un bon duo"

Munch - Interview de JoeyStarr : "Avec Isabelle Nanty, on forme un bon duo"
Dans le double épisode Destins croisés, JoeyStarr incarne Vincent Lainé, un père de famille veuf, soupçonné du meurtre d’une jeune nageuse à l’avenir prometteur. Prêt à tout pour protéger son fils, il n’hésite pas à se soustraire à la justice et à prendre Munch en otage… Rencontre avec le comédien sur le tournage de «Munch» à Paris, lors d’une journée glaciale sur les bords de Seine, au mois de mars dernier.

Vincent Lainé et le délit de sale gueule, le raccourci est-il vite fait ?
Je trouve toujours intéressant de jouer le rôle du coupable idéal. Rencontrer Isabelle Nanty et tourner avec elle était important pour moi. Voilà les deux raisons qui m’ont poussé à accepter le rôle de Vincent, qui me correspond bien. Il y a un peu de la chanson Métèque chez cet homme. Son rapport avec son fils Noa, qui a 7 ans, est extrêmement fort. Il redoute d’être séparé de lui et il est prêt à tout, y compris à partir en cavale. Franc, il dégage de l’émotion et c’est normal car c’est avant tout une victime. Vincent est un écorché vif, un grand sensible. L’incarner me parle forcément.

Comment s’est passée votre rencontre avec l’équipe ?
Isabelle et moi, nous sommes voisins. On se rencontre souvent dans la rue. Je connais son boulot et je le respecte beaucoup. La politesse est un art que je ne pratique pas donc je le pense vraiment. J’ai cru comprendre qu’elle avait autant envie que moi de notre collaboration et cela m’a poussé à rejoindre le casting. Le tournage s’est bien passé. Quand ça envoie en face, on a envie de se surpasser. Isabelle, j’ai envie de la prendre dans mes bras, sans sombrer dans le paternalisme. Je crois que l’on forme un bon binôme. Lorsque je la vois, j’ai envie de jouer. Pourtant, je n’ai jamais regardé la série auparavant.

Quand dîtes-vous «oui» à un producteur ?
J’aime les «vrais» gens dans les vraies situations et là, pour le coup, c’en est une. Le choix s’est donc fait naturellement. Ceux qui s’expriment haut et fort, les écorchés de la vie résonnent en moi. Après, je fonctionne aux coups de cœur et selon des paramètres évidents : le partenaire, le scénario… L’envie se crée en chemin. J’aime rencontrer des personnes avec lesquelles je n’ai jamais travaillé et, surtout, ne pas rester dans ma zone de confort.

Entre la télé et le cinéma, votre cœur balance-t-il ?
C’est ma deuxième collaboration avec TF1 après La main du mal. A la base, je suis un TV addict. Je n’ai jamais opposé le cinéma à la télévision. Si le projet me plaît, je fonce. Pour Munch, j’ai appris à connaître le réalisateur Nicolas Guicheteau, dont j’aime le style. Pour moi, la télé a autant d’éclat que le cinéma. Tout dépend de la manière dont un film est réalisé.


INTERVIEW : VANESSA VINCENT

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