Iris Mittenaere : "Je n’avais pas l’impression de me jeter dans l’inconnu"

Vous faites vos premiers pas d'animatrice dans Ninja Warrior. Comment vous y êtes-vous préparée ?
Comme pour tout nouveau métier, j’ai été obligée de passer par la case étudiante. J’ai suivi des cours avec Richard Cross pour poser ma voix. J’ai également appris à faire des interviews. Cela reste une préparation théorique car il n’est pas possible d’anticiper les paroles des candidats ou de leurs proches. Je me suis pris quelques «vents» lors de la première ! Car même si j’avais mémorisé les biographies des candidats pour pouvoir leur poser des questions en adéquation avec leur personnalité, on n’est pas à l’abri des surprises. J’ai aussi dû apprendre à lire sur les prompteurs et à gérer l’oreillette, le tout en souriant.
Quels conseils vous ont donnés Christophe Beaugrand et Denis Brogniart ?
Ils m’ont dit de ne pas me prendre la tête, de rester la plus naturelle possible. Je me posais beaucoup de questions sur ma voix. Ils m’ont assuré qu’il était plus important de réaliser une bonne interview avec des questions pertinentes où je suis drôle et sympathique, plutôt qu’avoir une belle voix. Ils n’arrêtent pas de parler. Même pendant les pauses, ils continuaient à faire des blagues ! Ça m’a permis de me détendre lors de ma première où j’étais un peu stressée.
Qu'est-ce que vous avez apprécié le plus dans cette expérience ?
Les émotions sont à leur apogée. On les ressent devant notre télévision mais sur place, on se rend compte à quel point le parcours est impressionnant. Je vibre pour chaque candidat. Je suis entourée de personnes qui se sont parfois entraînées pendant un an. Elles viennent avec leurs proches et aller le plus loin possible est très important pour elles. Participer à leur joie est formidable.
Qu'est-ce qui vous a convaincue que c'était le bon projet pour commencer cette aventure ?
Approchée par plusieurs chaînes, j’ai choisi TF1, notamment car j’y ai commencé en tant que Miss France. De plus, j’avais eu l’occasion de participer à Ninja Warrior et de me rendre compte à quel point c’était dur. Je sais ce que les candidats vivent et combien ils sont stressés. Je peux rassurer ceux qui sont un peu déçus à l’issue de leur prestation en leur disant que j’ai fait pire qu’eux ! Ça les fait rire et ça leur permet de dédramatiser. Grâce à la présence de Christophe et de Denis, tout ne repose pas sur moi. Je me suis sentie accompagnée. Je n’avais pas l’impression de me jeter dans l’inconnu.
Est-ce le début d'une carrière d'animatrice ou pensez-vous encore aux études ?
Je pense à tout en même temps ! A la fois au mannequinat, au livre que j’écris sur mon expérience de Miss, à ma carrière d’animatrice, et pourquoi pas à me réinscrire en dentaire au mois de septembre. Même si après trois ans d’arrêt, reprendre des études risque d’être difficile !