Philippe Bas se glisse dans la peau du commandant Rocher pour cette 3ème saison

Philippe Bas devient le Commandant Thomas Rocher et succède au Commandant Pérac (Guillaume Cramoisan) mort la saison précédente. Un premier défi l'attend faire revenir Chloé partie s'exiler en Normandie après par la mort tragique de Pérac...
Quelles circonstances vous ont amenées à intégrer le casting de Profilage ?
Le personnage du commandant Thomas Rocher est la nouveauté de cette saison. Très simplement, j'ai passé des essais. Nous étions plusieurs acteurs à postuler et j'ai eu la chance d'être choisi par TF1 et les producteurs. Je suis très content de pouvoir participer à cette aventure.
Comment vous-êtes vous glissé dans la peau de ce personnage de gros dur au cœur tendre, si différent du commandant Pérac ?
A vrai dire, cela a été facile car la série est très bien écrite. Je tire mon chapeau aux auteures, Fanny Robert et Sophie Lebarbier, qui travaillent à flux tendu ainsi qu'à l'équipe de réalisateurs, Alexandre Laurent et Julien Despaux, qui compte beaucoup dans la réussite de la nouvelle saison. J'ai apporté mon énergie et je me régale car c'est un beau personnage. Il existe une espèce de paradoxe chez ce flic «brut de décoffrage» et doté d'une sensibilité exacerbée. Il y a une espèce de fragilité et de fêlure en lui car il a perdu sa femme et élève seul son fils de 8 ans. Il doit assumer sa paternité et son rôle de chef de groupe. Au fur et à mesure, son passé refait surface, il va devoir le gérer avec Chloé Saint-Laurent.
Votre arrivée commence par un véritable défi : faire revenir Chloé partie s'exiler en Normandie après par la mort tragique de Pérac...
Mon personnage a beaucoup de caractère. Il en faut, surtout quand on est chef de groupe dans une brigade et qu'il faut assumer certaines décisions. Le commandant Rocher est dans l'action et dans la réflexion. Il estime que les méthodes traditionnelles ne suffisent pas pour boucler une enquête. Il lui fallait faire revenir Chloé, un génie de la criminologie, la pièce manquante à la brigade.
Aviez-vous déjà tourné avec des acteurs de la série ?
Non, ce n'était pas le cas avec les acteurs récurrents. En revanche j'ai connu pratiquement tous les guests. La richesse de Profilage est de s'entourer d'acteurs connus comme Michel Galabru ou Jean-Pierre Martins (NDLR, qui jouait Marcel Cerdan dans La Môme). C'est très agréable.
Dans votre carrière, vous avez incarné de nombreux rôles de flics. En quoi celui-ci diffère-t-il des autres ?
J'ai mûri. Dans Greco, une série fantastique, mon personnage avait la capacité de ressentir des choses. Au cinéma, j'ai interprété le rôle d'un flic du GIGN dans L'Assaut (coproduit par TF1) avec Vincent Elbaz. Depuis ces deux rôles. Nous, les hommes, mettons plus de temps que les femmes à comprendre certains trucs (rires). C'est une chance car, vers la quarantaine, on évolue. J'ai pu construire différemment le personnage du commandant Rocher car j'aborde mon métier avec beaucoup plus de sérieux et de sérénité qu'auparavant. Je me sens de plus en plus apaisé. Le prisme s'est élargi mais il s'est aussi réduit. Je ne peux plus jouer les jeunes héros tourmentés, mais ça ne me dérange pas car je gagne en popularité.
Le personnage du commandant Thomas Rocher est la nouveauté de cette saison. Très simplement, j'ai passé des essais. Nous étions plusieurs acteurs à postuler et j'ai eu la chance d'être choisi par TF1 et les producteurs. Je suis très content de pouvoir participer à cette aventure.
Comment vous-êtes vous glissé dans la peau de ce personnage de gros dur au cœur tendre, si différent du commandant Pérac ?
A vrai dire, cela a été facile car la série est très bien écrite. Je tire mon chapeau aux auteures, Fanny Robert et Sophie Lebarbier, qui travaillent à flux tendu ainsi qu'à l'équipe de réalisateurs, Alexandre Laurent et Julien Despaux, qui compte beaucoup dans la réussite de la nouvelle saison. J'ai apporté mon énergie et je me régale car c'est un beau personnage. Il existe une espèce de paradoxe chez ce flic «brut de décoffrage» et doté d'une sensibilité exacerbée. Il y a une espèce de fragilité et de fêlure en lui car il a perdu sa femme et élève seul son fils de 8 ans. Il doit assumer sa paternité et son rôle de chef de groupe. Au fur et à mesure, son passé refait surface, il va devoir le gérer avec Chloé Saint-Laurent.
Votre arrivée commence par un véritable défi : faire revenir Chloé partie s'exiler en Normandie après par la mort tragique de Pérac...
Mon personnage a beaucoup de caractère. Il en faut, surtout quand on est chef de groupe dans une brigade et qu'il faut assumer certaines décisions. Le commandant Rocher est dans l'action et dans la réflexion. Il estime que les méthodes traditionnelles ne suffisent pas pour boucler une enquête. Il lui fallait faire revenir Chloé, un génie de la criminologie, la pièce manquante à la brigade.
Aviez-vous déjà tourné avec des acteurs de la série ?
Non, ce n'était pas le cas avec les acteurs récurrents. En revanche j'ai connu pratiquement tous les guests. La richesse de Profilage est de s'entourer d'acteurs connus comme Michel Galabru ou Jean-Pierre Martins (NDLR, qui jouait Marcel Cerdan dans La Môme). C'est très agréable.
Dans votre carrière, vous avez incarné de nombreux rôles de flics. En quoi celui-ci diffère-t-il des autres ?
J'ai mûri. Dans Greco, une série fantastique, mon personnage avait la capacité de ressentir des choses. Au cinéma, j'ai interprété le rôle d'un flic du GIGN dans L'Assaut (coproduit par TF1) avec Vincent Elbaz. Depuis ces deux rôles. Nous, les hommes, mettons plus de temps que les femmes à comprendre certains trucs (rires). C'est une chance car, vers la quarantaine, on évolue. J'ai pu construire différemment le personnage du commandant Rocher car j'aborde mon métier avec beaucoup plus de sérieux et de sérénité qu'auparavant. Je me sens de plus en plus apaisé. Le prisme s'est élargi mais il s'est aussi réduit. Je ne peux plus jouer les jeunes héros tourmentés, mais ça ne me dérange pas car je gagne en popularité.