Profilage - S10 - Philippe Bas : "Cette saison est dédiée à notre ami Jean-Michel Martial"

Dans quel état d’esprit Rocher est-il en début de saison 10 ?
Il se remet beaucoup en question, aussi bien au niveau personnel que professionnel. Comme il n’a plus de travail et que son fils est grand, il se sent inutile et seul. L’absence de son ancienne coéquipière n’arrange rien. Rocher va traverser plusieurs épreuves et avoir une aventure amoureuse qu’il n’aurait pas soupçonné… Et, de cette aventure, va rejaillir une enquête !
Comment votre personnage gère-t-il l’arrivée de sa nouvelle coéquipière, Elisa Bergman ?
Au départ, il se méfie. Mais c’est dans sa nature. Il a tout de suite vu qu’Elisa lui cachait quelque chose. Si au premier abord, Rocher a du mal à s’entendre avec elle, ils vont finir par se comprendre et s’apprécier… Mais cela ne veut pas dire qu’ils seront toujours d’accord ! Lorsque ces deux personnages sont ensemble, il y a de l’électricité dans l’air ! Leur relation me fait penser à celle qu’il entretenait avec son ancienne coéquipière, Chloé. Comme pour nos deux personnages, il y a eu une vraie compréhension entre Tamara et moi.
Justement, comment s’est déroulée votre collaboration avec Tamara Marthe ?
Dès notre première répétition, j’ai su qu’elle était faite pour ce rôle ! Sur le tournage, tout s’est fait très naturellement et le courant est passé tout de suite ! Tamara fait ses premiers pas dans la comédie avec Profilage. Si je lui ai donné des conseils quand elle me les a demandés, je pense personnellement qu’elle n’en avait pas vraiment besoin. J’ai adoré partager quelques petites astuces avec elle. J’ai pris beaucoup de plaisir à assister à ses débuts. Il est difficile de ne pas s’entendre avec Tamara ! Je souhaite à tous les comédiens et les réalisateurs de collaborer avec elle.
Cette saison rend hommage à Jean-Michel Martial, qui nous a quittés fin 2019…
Nous avons vécu le départ d’actrices comme Odile Vuillemin ou de Juliette Roudet. Mais un décès, c’est très différent… Je conserve un souvenir difficile de sa disparition et, depuis, j’essaie de relativiser. Jean-Michel était notre collègue et ami. Nous ne nous attendions pas à ce qu’il nous quitte aussi soudainement, et forcément, nous sommes marqués à tout jamais. Je ne garde en mémoire que le positif. Nous avons tourné une belle saison qui lui est dédiée. Il y a eu un avant et il y aura un après…
Êtes-vous toujours autant attaché à votre personnage ?
J’aime beaucoup Rocher. Il a évolué depuis le début de Profilage et il y a encore de nombreuses histoires à raconter autour de ce personnage. Je ne risque pas de m’ennuyer ! Et, comme le public nous fait le cadeau formidable de nous suivre chaque année, j’apprécie d’autant plus de lui prêter mes traits. S’il y a une saison 11, je n’hésiterai pas une seconde à resigner. Tant que Profilage aura besoin de moi, je serai là !
INTERVIEW : BASTIEN VAZ