Profilage - S10 - Tamara Marthe : "Elisa pleine de surprises, espiègle et maligne"

Avec «Profilage», vous faîtes vos premiers pas de comédienne…
J’ai joué dans quelques courts métrages et co-réalisé certains de mes clips. Je souhaite me lancer dans la comédie depuis plusieurs années. J’attendais juste de trouver le rôle qui me correspondait ! Quand j’ai su que j’étais prise pour interpréter le rôle d’Elisa Bergman dans Profilage, j’ai suivi trois semaines de coaching. Puis, le tournage a commencé et je me suis rendu compte assez vite que la comédie me plaisait malgré les doutes et les angoisses. On peut croire qu’il y a des similitudes avec mon métier mais en réalité, c’est très différent. Même si j’ai l’habitude des caméras, il faut les appréhender autrement sur un tournage. Je me suis tournée vers Profilage pour mon premier rôle car cette série m’attirait : les intrigues sont très bien ficelées. Mais ce qui m’a le plus convaincue, c’est avant tout la complexité de mon personnage…
Justement, qui est Elisa Bergman ?
Elle est pleine de surprises, espiègle et maligne. Je me reconnais en elle car c’est une femme caméléon : elle s’adapte facilement à toutes les situations. Dans son passé, Elisa a été mêlée à des histoires louches. Aujourd’hui, elle travaille pour son oncle, le commissaire Lamarck, pour effacer ses erreurs… Elle mène des enquêtes aux cotés de Rocher et se rend vite compte qu’elle aime cela. D’ailleurs, au début, les deux protagonistes ont du mal à s’entendre car Rocher n’a pas choisi cette situation. S’il est très droit, Elisa n’hésite pas à contourner les règles. Rocher va beaucoup l’analyser et, finalement, ces deux animaux sauvages vont s’apprivoiser. Une belle complicité va naître.
Vous êtes-vous aussi bien entendue avec Philippe Bas sur le tournage que vos personnages dans la fiction ?
Phillipe Bas m’a vraiment aidée. Avec beaucoup de douceur, il a su me mettre en valeur et m’a dit de belles choses. Il m’a mise en confiance et m’a montré que je pouvais évoluer rapidement. Sans lui, je ne pense pas que j’aurais été aussi à l’aise. Notre duo fonctionne vraiment bien !
Quels souvenirs gardez-vous de ce tournage ?
En un an, nous avons cumulé quatre mois de tournage avec un rythme de deux épisodes par mois. Les réalisateurs n’étaient pas les mêmes en fonction des épisodes et j’ai dû m’adapter. J’avais peur de ces changements mais au final, ils ont été très formateurs car chaque metteur en scène apporte une vision différente. Je garde aussi en mémoire ma rencontre avec Jean-Michel Martial, qui nous a quittés fin 2019. C’est avec lui et Philippe Bas que j’ai tourné ma première séquence. Il m’a tout de suite mise à l’aise. Sa voix basse et sa douceur m’ont rappelé mon papa. Peu importe la difficulté, il a toujours été une épaule sur laquelle me reposer.
Vous cumulez plusieurs casquettes. Comment avez-vous géré vos différents projets en dehors de «Profilage» ?
C’était compliqué. Comme je joue un nouveau personnage, j’étais pratiquement dans toutes les séquences. Je tournais tous les jours de la semaine. Dès que je sortais du tournage le vendredi soir, je sautais dans mon tourbus pour être sur scène le samedi soir. Le dimanche, en rentrant, je répétais mes textes afin d’être prête le lundi ! Et c’était pareil pendant l’enregistrement de Danse avec les stars, qui m’occupait tous les samedis ! Ces quatre mois de tournage ont été intenses mais je ne regrette rien. Je sortais un album qui me tenait à cœur et je ne l’aurais reporté pour rien au monde !
INTERVIEW : BASTIEN VAZ