Ce que deviennent les biens saisis pour le compte de l’État
S'attaquer au patrimoine des suspects, les frapper au portefeuille pour les mettre sous pression, c'est désormais la stratégie assumée des autorités. Des voitures de sport, des montres suisses de grandes marques, des bijoux de valeur, mais aussi des lingots d'or confisqués à des orpailleurs clandestins en Guyane, des catamarans ou des avions, ... Ces dernières années, les saisies se multiplient.
Une fois confisqués, ces biens sont gérés depuis Paris par un organisme discret, créé en 2010 l'Agrasc. Cette agence dépend des ministères de la Justice et du Budget. Elle affiche un compte bancaire bien garni, avec plus d'un milliard d'euros. Une quarantaine de personnes, magistrats, policiers, et agents des impôts y traitent 1 700 dossiers par mois. Des affaires de proxénétisme, de corruption, gérées en direct.
L’État saisit, et le plus souvent, il revend presque immédiatement. Pour en tirer les meilleurs prix, cela se passe aux enchères. Tout se joue à l'hôtel des ventes. Alors, qu'advient-il de ces biens dont la valeur peut se chiffrer en million d'euros ?
Cet extrait vidéo est issu du replay de Sept à Huit life, émission d’information et de reportages hebdomadaire diffusée sur TF1 et présentée par Harry Roselmack. 7 à 8 propose 3 à 4 reportages sur l’actualité du moment : politique, faits divers, société ou encore évènements internationaux.
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24m
27 févr. 2022 à 16:55