Stars à nu - Baptiste Giabiconi, Bruno Guillon, Olivier Delacroix, Satya Oblette et Alexandre Devoise racontent leur expérience

Stars à nu - Baptiste Giabiconi, Bruno Guillon, Olivier Delacroix, Satya Oblette et Alexandre Devoise racontent leur expérience
Rencontre avec ces personnalités médiatiques qui ont accepté de se mettre nu pour la bonne cause, ce vendredi 31 janvier 21h5 sur TF1.

Ils sont champions, mannequins, journalistes ou encore animateurs. Sept hommes se sont lancés le défi fou de se mettre à nu devant des millions de téléspectateurs pour la bonne cause. Pourquoi ont-ils accepté le défi lancé par Alessandra Sublet ? Nous les avons rencontrés et recueilli leurs premières confidences. Tous ressentent une fierté immense de participer à cette émission unique en son genre. Ils se dévoilent comme jamais pour encourager au dépistage du cancer de la prostate ou encore des testicules.


Baptiste Giabiconi, mannequin

“J’ai dit ‘oui’ à Arthur au nom de notre amitié. C’est le premier à m’avoir accordé sa confiance à la télévision et je serai toujours là pour lui. J’ai été touché qu’il me demande de participer à un projet si sérieux. Il savait aussi que j’ai été particulièrement affecté par la disparition de Karl Lagerfeld, emporté par un cancer de la prostate. J’ai pris mon temps pour faire mon deuil et je me sentais prêt à défendre cette cause pour lui rendre hommage car on a décelé trop tard sa maladie. Ma sœur a aussi été atteinte d’un cancer du sein en 2014 et c’est un honneur de devenir, le temps d’une soirée, un porte-parole d’une noble cause auprès des téléspectateurs et de leur demander d’aller se faire dépister. On peut avoir peur, c’est normal. Qui a envie d’aller faire un toucher rectal et pourtant, c’est un acte médical très important. J’ai fait faire la palpation des testicules. Cela prend quelques secondes et peut changer le cours de la vie. Cela en vaut bien la peine, non ?”.

Bruno Guillon, animateur

“J’ai des proches qui ont été malades ou emportés par cette sal*perie alors quand on m’a proposé cette émission, je lui immédiatement trouvé du sens. Si notre investissement peut sauver ne serait-ce qu’une personne qui se fera dépister après la diffusion, nous aurons tout gagné. J’ai un rapport très conflictuel avec mon corps et quand j’ai vu arriver Baptiste Giabiconi et Satya Oblette, j’ai un peu pris peur. J’aurais pu faire un régime avant le tournage mais j’avais cette volonté de me montrer tel que je suis vraiment. L’esprit de groupe a été primordial. En vivant ensemble durant trois semaines, on partage forcément des émotions très fortes.”

Alexandre Devoise, animateur

“Le point de départ a été la douloureuse histoire de mon épouse, qui a été frappée par le cancer du sein il y a deux ans. Lorsqu’Arthur m’a téléphoné pour me proposer de participer à un programme autour de la sensibilisation du cancer, j’ai tout de suite dit ”Banco”, sans en savoir plus. Cela avait une double résonance pour moi. Je suis passé par toutes les émotions : le stress, le doute, l’angoisse. On a beaucoup ri avec Chris et les copains, mais c’est en fait une échappatoire”.

Satya Oblette, mannequin

“J’ai presque accepté la proposition d’Arthur tout de suite. Il est vrai que l’on me voit plus souvent à travers des actions humanitaires que je mène plutôt que dans des divertissements. Ça avait du sens pour moi de participer à ce projet. La rencontre avec les autres a été une grande partie de rigolade mais pas que. Cette aventure nous a véritablement soudés, toujours liés par la cause et le message que l’on fait passer. Seul, je ne l’aurais jamais fait et de toute façon, ça n’aurait pas eu le même impact. N’attendons pas qu’un drame nous touche de près ou de loin pour se sentir concerné. On s’est véritablement livré sur cette émission, ce n’est pas juste une mise à nu de notre physique. On expose notre âme. Je vis en Suisse où le dépistage du cancer de la prostate et du testicule est courant. J’ai hélas découvert que c’est moins le cas en France et je m’en désole. Même si c’est encore délicat en tant qu’homme, il ne faut pas hésiter à se faire accompagner”.

Olivier Delacroix, animateur

“Je suis touché de près par le cancer donc la cause m’a tout de suite convaincu. Mais quand on porte un tel message, il faut faire attention à la façon de le faire. Du début jusqu’à la fin, la production a été incroyable. J’ai eu la chance de ne tomber que sur des bons mecs aussi. Passer trois semaines à danser et à se mettre à nu, ça crée forcément des liens. A la fin de l’aventure, j’ai vraiment eu un coup de mou. Ils m’ont tous manqué. Se mettre nu sur la scène du lido n’a pas été aussi difficile que je le pensais grâce aux trois semaines de préparation. Concernant le dépistage, c’était une grande première pour moi. Comme beaucoup de français, j’avais une appréhension. Peur qu’on me découvre quelque chose. Maintenant, je sais aussi que ça ne fait pas mal. J’ai découvert beaucoup de choses grâce à ce programme et j’espère qu’il en sera de même pour les téléspectateurs. Cette émission va contribuer à démystifier le dépistage. Mon conseil, c’est : si vous avez peur d’y aller, allez-y entre potes ! Moi, j’étais très content de le faire dans ces conditions là”.

INTERVIEWS : Vanessa Vincent et Pauline Conseil

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