Comment décririez-vous Gérard ?
Insatisfait et ronchon, Gérard est le porte-parole des insatisfactions des employés de l'entreprise. Il a naturellement un tempérament de râleur et n'a pas besoin de se forcer pour aller se plaindre auprès de son patron.
Quelles sont ses relations avec Hélène ?
Il ressent une certaine amertume envers la gent féminine depuis le départ de sa femme mais il est sensible à l'implication d'Hélène et à ce qu'il découvre sur elle. Il essaye malgré tout de résister car sentir qu'il se laisse prendre au jeu de la séduction l'agace.
Laquelle de ces deux facettes avez-vous préféré jouer ?
Dans une comédie, les défauts exacerbés des personnages rendent les situations plus drôles. J'ai donc trouvé particulièrement intéressant de travailler le côté brut de décoffrage de mon personnage. Ce tempérament est parfaitement contrebalancé par le côté plus sensible de Gérard. Au fur et à mesure, son armure se fissure...
Connaissiez-vous les autres comédiens ?
Je gardais un très bon souvenir de ma collaboration avec Cécile Bois dans Femmes de loi. Mais j'ai été assez surpris quand j'ai su qu'elle était choisie pour interpréter le rôle de Nikki. Je m'attendais à une actrice incarnant davantage le cliché de la blonde à forte poitrine. Finalement, j'ai adoré son jeu. Elle interprète ce personnage d'une manière très personnelle. Je me suis régalé et je suis persuadé que cette expérience va lui ouvrir la porte de la comédie, un terrain de jeu sur lequel elle ne s'était jamais risquée.
Quel souvenir gardez-vous de ce tournage ?
J'ai été troublé par le choix du décor. J'imaginais une petite entreprise dans la campagne provençale et nous avons finalement tourné près d'une autoroute. Le décor principal était à côté d'une usine qui fabriquait des lavabos et envoyait une odeur pestilentielle. Cette ingratitude a été renforcée par un temps exécrable. Malgré tout, il régnait une très bonne ambiance sur le tournage et les fous rires étaient nombreux !