En conférence de presse, Arsène Wenger a révélé avoir été invité par George Weah, nouveau Président du Libéria, à son investiture prévue le 22 janvier. Les deux hommes se connaissent bien, puisque le coach natif de Strasbourg a eu Weah sous ses ordres entre 1988 et 1992 à Monaco. "On pourrait faire un film fantastique avec la vie de cet homme (George Weah). C'est incroyable. C'est quelqu'un de très fort mentalement et d'absolument convaincu qu'il a une mission. Je suis allé avec George pendant la période où il y avait la guerre au Libéria et j'ai vu combien il a souffert pour son pays et ce qui est constant, c'est son amour pour son pays et pour son peuple" a confié l'entraîneur d'Arsenal.
Cependant, le tacticien de 68 ans n'est pas sûr de pouvoir se rendre à la cérémonie, puisque celle-ci s'intercale entre deux matches (Crystal Palace le 20 janvier en Premier League et Chelsea en demi-finale retour de la Coupe de la ligue le 24). En conférence de presse, Wenger a plaisanté à ce sujet : "Peut-être que j'aurai le temps d'y aller si je suis suspendu par la Fédération anglaise". Il fait référence à une possible suspension qui ferait suite à ses propos sur la qualité de l'arbitrage après les rencontres face à Chelsea et West Bromwich récemment.
Arsène Wenger en colère après l'arbitre lors de West Bromwich - Arsenal, le 31 décembre 2017
Poursuivi par la Fédération anglaise pour "langage et/ou comportement inapproprié" suite à ses propos envers l'arbitrage à l'issue du match contre West Bromwich (1-1) le 31 décembre, Arsène Wenger en avait remis une couche mercredi après le nul concédé face à Chelsea (2-2), en jugeant "grotesque" la décision d'accorder un penalty aux Blues. La sanction est tombée ce vendredi. Wenger a écopé d'une suspension de trois matches par la Fédération anglaise pour "mauvaise conduite" après ses propos sur l'arbitrage, écopant également d'une amende de 40 000 livres (45 000 euros).