Coupe de France : Le PSG dédicace un maillot pour Martin

Du rire aux larmes. Le chaud puis le froid... Florian Martin n'est pas prêt d'oublier ce huitième de finale de la Coupe de France, qui a opposé son équipe de Sochaux au Paris Saint-Germain (1-4) à Bonal mardi soir. Le milieu de terrain doubiste est passé en l'espace de vingt minutes du statut de héros à celui de joueur bien malheureux. Le natif de Lorient a d'abord été buteur face aux Parisiens, synonyme d'égalisation peu avant le quart d'heure de jeu (1-1, 13e), faisant se lever un stade qui était plein à craquer. La poisse s'est ensuite abattue sur le joueur de 27 ans, lorsqu'il a dû quitter prématurément ses partenaires sur une civière (33e). Le verdict est tombé quelques instants plus tard : rupture des ligaments croisés du genou gauche. Saison terminée.
Le cadeau de Thiago Silva
Dans son malheur, l'ancien joueur de Niort a eu droit à un joli cadeau de la part de ses adversaires du soir. "Moi qui ne supporte pas le PSG, il faut reconnaître la grande classe de tous ces joueurs. Ce sont de grands joueurs et de grands hommes. Respect à eux ! Quand je suis parti sur la civière, Cavani, Verratti ou Mbappé sont venus me saluer. Et après le match, Thiago Silva m'a offert un maillot dédicacé par toute l'équipe parisienne... On ne peut que s'incliner devant ce genre de comportements" a reconnu Florian Martin, qui se tenait sur des béquilles après la rencontre.
"On voulait faire la fête, mais..."
Au-delà de l'élimination de la Coupe de France qui était prévisible, Peter Zeidler, le coach sochalien, a regretté la blessure de Florian Martin. "On est abattu, et pas seulement avec le résultat et l'élimination. On voulait faire la fête avec cet adversaire de classe mondiale, mais elle est gâchée." C'est effectivement un coup dur pour le FCSM, revenu dans la course à la montée en Ligue 1 (7e à deux points de la 2e place), qui vient de perdre son meilleur buteur (12 réalisations cette saison). "C'est la première fois que je me fais les croisés, a souligné Martin après le match. J'ai compris tout de suite ce qu'il m'arrivait quand j'ai entendu mon genou craquer. Ensuite, pendant trois-quatre secondes, je n'ai plus senti mon genou et une vive douleur s'est éveillée. J'ai tapé avec ma main par terre tellement ça me faisait mal... Voilà, je suis passé du rire aux larmes."