« Francisco l'a arrêté »
Mardi soir, San Paolo. L'Argentine mène 1-0 face à la Suisse, après un but d'Angel Di Maria. Mais à quelques secondes de la fin de la prolongation, Blerim Dzemaili a une occasion quasiment immanquable de ramener les deux équipes à égalité. Il reçoit le ballon, et le botte de la tête. Romero est battu. Mais à la plus grande désillusion du joueur de Naples, le cuir s'écrase contre le poteau, avant de rebondir sur la cuisse du joueur. Surpris, il n'a pas le temps de la contrôler, et le ballon sort en six mètres. Le portier monégasque était pourtant battu. Il n'en fallait guère plus pour AS, le quotidien espagnol, de croire à un miracle du Pape François. C'est en tout cas ce que le canard suggère en une : « Francisco l'a arrêté », faisant référence à la tête de Dzemaili. D'après eux, le fait que la balle s'écrase sur le poteau est un véritable miracle. Pour Marca, le photomontage parle de lui-même.
Brilliant front page of @English_AS today, suggesting Pope Francis played a part in Argentina beating Switzerland pic.twitter.com/IR14Q4IiHT
— ESPN FC (@ESPNFC) 2 Juillet 2014
Las redes se vuelvan con 'el milagro del Papa Francisco' con #ARG http://t.co/BX44iEwFXF #Brasil2014 pic.twitter.com/lhRJeQZZIL
— MARCA (@marca) 2 Juillet 2014
Le Pape fan de foot
Quoi qu'il en soit, miracle ou pas, le Pape était bien devant sa lucarne pour supporter son équipe. Avant la rencontre, il déclarait même avec humour à ses gardes suisses : « Ça va être la guerre ! » d'après l'agence spécialisée sur le Vatican I.Media. Ses protecteurs l'ont même convié pour regarder la rencontre avec eux dans leur caserne, mais François a décliné l'invitation. Grand fan de football, celui qui officie à la plus haute fonction du Vatican depuis mars 2013 supporte l'équipe de San Lorenzo, en Argentine.
Es un orgullo para la Institución saber que el primer Papa sudamericano es Socio de #SanLorenzo. Mirá: pic.twitter.com/8TA4TogUqp
— San Lorenzo (@SanLorenzo) 13 Mars 2013
Face à la Belgique en quart de finale samedi soir, François pourra-t-il de nouveau sauver l'Argentine ?