C’est la polémique du moment au PSG. Pour la troisième fois
consécutive, Unay Emery a décidé de se priver d’Hatem Ben Arfa qui ne figure
pas dans le groupe qui reçoit Dijon ce soir. Si le technicien ne souhaite
polémiquer et se défend de faire des choix sur d’autres critères que le niveau
de jeu, la pression monte en coulisses.
Particulièrement interrogé sur le sujet, le nouvel
entraîneur du club a insisté sur les motifs de son choix : « C'est un joueur comme les autres. Il y a
les joueurs prêts et ceux qui ne le sont pas. Ceux qui sont dans le groupe sont
les joueurs les mieux préparés pour jouer.».
En filigrane, on peut néanmoins sentir un certain agacement
sur l’engagement aux entraînements d’un joueur qu’il a déjà piqué à plusieurs
reprises.
Côté joueur c’est l’incompréhension. Ben Arfa n’aurait pas
reçu plus d’explication de la part de son manager et, s’il tente de faire bonne
figure en gardant un état d’esprit irréprochable, il commencerait néanmoins à s’impatienter.
En coulisse, un de ses proches a même laissé entendre que le
point godwin pourrait rapidement être atteint : « Ça dépasse l'entendement, lâche un proche. À un moment donné, ça va
péter. ». Le joueur, connu caractériel serait donc proche de la rupture
avec son entraîneur.
Si le joueur bénéficie d’un soutien ferme de certains de ses
anciens coéquipiers comme Edouard Cissé qui, dans l’Equipe, considère que « la com' d'Emery le concernant est
surprenante » ou Nampalys Mendy qui reste persuadé que « le coach sera obligé de le faire jouer
et il va tout casser », d’autres comme Sydney Govon restent plus mesurés. L’ancien
Lyonnais rappelle que « quasi aucun
coach n'a réussi, sur la durée, à l'installer dans l'équipe » et que
Ben Arfa « doit travailler pour
gagner sa place ».
Dans un sens ou dans l’autre, le cas Ben Arfa n’a, en tout
cas, pas fini de faire parler.