Surréaliste. Inimaginable. Les qualificatifs ne manquent pas
pour définir l’étrange inspiration d’Enner Valencia. Poursuivi par la police, l’attaquant
d’Everton a trouvé un moyen pour le moins original d’empêcher son arrestation :
faire croire qu’il faisait un malaise en pleine rencontre !
Nous jouons alors la 82ème minute. Le match qualificatif pour la Coupe du Monde 2018 se déroule de la meilleure façon pour l’Equateur qui mène 3-0 contre le Chili. S le score ne changera plus, la rencontre va connaître un événement très particulier. Enner Valencia, auteur de la passe décisive sur l’ouverture du score s’écroule. Il s’agit en fait d’un faux malaise de la part du joueur d’Everton qui tente d’échapper à la police !
Les
forces de l’ordre étaient en effet présentes aux abords de la pelouse pour
l’arrêter à la fin de la rencontre pour non-paiement de la pension alimentaire
de sa fille de 5 ans ! Mais la « simulation » de Valencia sera
efficace, les policiers ont pourtant pris en chasse la voiturette médicale qui
transportait l’attaquant !
LOCURA.Enner Valencia tiene orden de captura x no pagar alimentos hija.Finge lesión,sale en camilla y policía corre
dash; Juez Central (@Juezcentral) 6 octobre 2016
pic.twitter.com/0mloSEZnhd
La tentative de la police équatorienne n’était pas la première. Le joueur d’Everton est poursuivi par un mandat d’arrêt en Equateur pour ne pas avoir réglé la somme de 17 000 euros à son ex-compagne dans le cadre de la pension alimentaire de sa fille. La veille du match les forces de l’ordre avaient déjà tenté de procéder à son arrestation, mais son agent était parvenu à le maintenir en liberté.
A l’entrée du stade aussi, son interpellation avait échoué. En parfait fugitif, Valencia a donc « élaboré » ce plan pour fuir la police pour la troisième fois ! Au final, son avocat est parvenu à faire annuler le mandat d’arrêt. Un voyage en Equateur plein de réussite pour Valencia, passeur décisif, victorieux avec sa sélection et donc libre de toute condamnation !
Regardez aussi les démêlés avec la police du footballeur belge, Radja Naingollan :