Cela restera
comme un regret éternel pour toute une génération. , son Euro, le 10 juillet dernier au
Stade de France, l’équipe de France n’a logiquement toujours pas avalé cette
défaite concédée à onze minutes du terme.
Le but d’Eder,
remplaçant lors de cette finale, a surtout empêché tout un groupe de célébrer
la victoire, la première dans une compétition internationale pour la France depuis
l’Euro 2000 - même si les Bleus ont remporté la Coupe des confédérations 2003
organisée en France - et définitivement gâché le cours d’une soirée qui aurait
pu être grandiose, et spécialement festive.
Les
festivités post-victoire, c’est un détail qui est d’ailleurs resté dans la
mémoire d’Olivier Giroud. L’Equipe" data-_target="">Dans un entretien donné au quotidien L’Equipe
(édition papier du mardi 8 novembre 2016), l’attaquant d’Arsenal a livré une
anecdote croustillante sur le possible devenir de la soirée de célébrations.
"Quand
on s’est retrouvés à l’hôtel Molitor le soir même, avec la piscine, tout ça,
c’était terrible, déclare l’attaquant d’Arsenal dans L’Equipe. On aurait pu
faire une sacrée bringue, on aurait tous fini à poil dans l’eau ! On s’est
imaginé fêter ça tous ensemble, mais il faut passer à autre chose", a
expliqué l’ancien joueur de Montpellier qui a reconnu que le groupe des 23 de
Deschamps avait créé des liens très fort en se hissant jusqu’en finale.
"Les liens qu'on a créés sont restés. On a un groupe de discussions avec Hugo (Lloris), Dédé (Gignac), Lolo (Koscielny), Ben (Costil), Morgan (Schneiderlin) et Yo (Cabaye). C'était le groupe de collègues de la salle de jeux quand on jouait aux cartes. On s'est donné des nouvelles pendant nos vacances (…)", a expliqué le buteur des Gunners.
Quelle suite pour ce groupe à jamais marqué par le souvenir ? "Il faut avancer, je n’y repenser plus du tout (de la finale)", a soutenu l’international tricolore, qui a reconnu que l’après-match et la journée du 11 juillet avaient été dur à vivre. "(…) Le soir même, le lendemain, ç'a été vraiment dur." Une fausse gueule de bois, c’est peut-être pire qu’une vraie.