"Téléfoot me fait toujours penser à un dimanche en famille chez ma tante. Et moi qui aimait le football : j'étais petit et je ne savais pas vraiment ce que je regardais."
"Je savais que je regardais Téléfoot mais je ne savais pas qui marquait, qui jouait, quels étaient les maillots. Mais ça me rappelle les dimanches chez ma tante Josiane."
"C'est mon père qui m'a fait aimer le football et comprendre certains trucs. Le côté content mais éternel insatisfait, c'est lui."
"On était en visite à Monaco et mon père a dit à Lilian (Thuram, ndlr) : 'Occupe-toi de lui et n'ait pas peur. Sil y a un truc à faire, fais-le. Je me suis dit c'est bon, il m'a mis en place avec un mec chez les professionnels. Thuram a dit en plus, "Ne vous inquiétez pas je vais m'occuper de lui.' (...)"
"J'ai pris des coups, gratuits des fois. C'était à l'ancienne. J'entendais ce que tu ne voulais pas entendre mais que tu avais besoin d'entendre."
"Et si je n'avais pas bien compris, Tutu (Lilian Thuram, ndlr) me faisait comprendre de par son comportement sur le terrain que c'était dur."
"Il n'y a pas beaucoup de personnes qui me voyaient dans cette équipe. Et donc à un moment donné, comme je dis bien souvent, 'on ne m'a jamais rien donné.' "
"Je le répète : 'On ne m'a jamas rien donné. J'ai toujours dû me battre pour arriver à mes fins."
"Beaucoup d'émotion. Mon père est parti du stade quand je me suis levé (...)"
"Je n'étais pas dans la liste (Christian Jeanpierre raconte que Youri Djorkaeff s'est désisté, ndlr). Etait-ce un signe d'intelligence de la part de Youri ? Il faudra lui demander (rires)."
"Quand je regarde les images, j'ai l'impression que je peux encore le rater. C'est bizarre."
"Je peux lâcher un sourire, oui. On fait une petite pause et on sourit. Après on repart au travail. Je n'ai jamais réussi à comprendre pourquoi les gens n'ont jamais réussi à comprendre ça."
"Quand tu travailles, tu n'es pas la même personne que tu es à la maison. Pour moi c'est pareil."