Frank Leboeuf en rajoute sur le côté sombre de Zidane

Nous nous souvenons tous de la 110ème minute de la finale de la Coupe du Monde 2006 au Stade Olympique de Berlin. Auteur d’un coup de tête sur la poitrine de Marco Materrazzi, Zinedine Zidane était expulsé par l’arbitre argentin Horacio Elizondo, marquant par là même, la fin de sa carrière. Si c’est la dernière action de sa vie footballeur professionnel, ce n’est cependant pas un acte isolé.
L’anecdote inédite de Frank Leboeuf
Partenaire du génial meneur de jeu de l’Equipe de France, l’ancien
joueur de Chelsea et Marseille s’est livré sur le caractère impulsif de l’actuel
entraîneur du Real Madrid. Il a ainsi évoqué une anecdote encore inconnue du
grand public. La scène se passe dans les coulisses d’une rencontre France-Russie :
« J’ai vu un Zizou que je ne connaissais pas. Je l’ai vu mettre une droite à Karpine... Et lorsque je le récupère et lui dis « tu peux pas faire ça », il me dit que c’est bon et que je peux le lâcher. Mais dès que je l’ai lâché, il est reparti et lui en a remis une autre. » Franck Leboeuf
Dans #LeVestiaire sur @SFR_Sport, Frank Leboeuf a révélé que Zidane a frappé un joueur russe avant un match.https://t.co/FrLVgV10ah
dash; Cédric Rémia (@cedremia) 31 janvier 2017
Zidane, un habitué des coups de sang
Un geste d’une violence rare qui n’est qu’une ligne sur le « CV »
de ce serial cogneur. En effet, tout au long de sa splendide arrière, l’artiste
s’est autant illustré par ses débordements que par ses roulettes. De sa
première expulsion suite à un coup de poing asséné à Marcel Desailly alors qu’il
était encore à Cannes à son fameux coup de tête au défenseur italien, il a
ainsi plusieurs fois dérapé.
On se rappelle notamment de son mauvais geste en 1998 contre l’Arabie
Saoudite qui lui coutera 4 matches de suspension ou de son coup de tête à un
adversaire au sol en Ligue des Champions 2000 qui le privera d’un Ballon d’Or. Bref,
si Zizou est sans doute le plus grand talent qu’ait connu le football français,
il aura malheureusement trop souvent cédé à son côté obscur.