"Gio", comme Zidane en 2006

"Gio", comme Zidane en 2006
Giovanni van Bronckhorst, 35 ans, jouera le dernier match de sa carrière en finale de la Coupe du monde. Le capitaine des Pays-Bas affirme n'avoir jamais connu une équipe aussi soudée. "On a fait en sorte de créer une atmosphère positive. J'espère qu'on sera récompensé pour ça."

GIOVANNI VAN BRONCKHORST, cette finale sera le dernier match de football de votre carrière. Comment l'abordez-vous ?


G.V.B. : J'ai dit, il y a trois mois, que j'arrêterais ma carrière de footballeur après cette Coupe du monde. Et mon dernier match sera une finale de Coupe du monde. Ça n'arrive pas tous les jours. Les Pays-Bas n'en ont joué que deux, pour deux défaites. Mais j'ai joué suffisamment de finales dans ma carrière pour assumer. On doit croire qu'on va gagner.


Vous imaginez-vous soulevant le trophée dimanche soir au coeur de Soccer City ?


G.V.B. : Bien sûr, on en rêve toujours. Depuis tout jeune, j'ai suivi plusieurs Coupes du monde. C'est fou : je me souviens de Maradona, Cafu ou Dunga. Peu de joueurs ont eu l'opportunité de soulever la Coupe du monde. Ce serait fantastique pour moi, pour l'équipe et les Néerlandais de remporter le trophée pour la première fois.


Que pensez-vous de l'Espagne, que vous allez défier en finale. Est-ce le pire adversaire possible pour les Pays-Bas ?


G.V.B. : Comme je l'ai dit plus tôt dans la compétition, ils ont plutôt bien joué ces dernières années et ont prouvé combien ils étaient bons. Ils ont abordé la Coupe du monde en tant que candidats pour la victoire finale. Il sera dur de jouer contre eux. Mais j'ai entière confiance en nos possibilités.


Vous allez croiser quelques joueurs que vous connaissez bien puisque vous avez évolué au FC Barcelone, notamment Carles Puyol qui pourrait mettre fin à sa carrière internationale. Avez-vous des contacts avec eux ?


G.V.B. : On a joué longtemps ensemble, c'est vrai. Avec Xavi aussi. Au début du tournoi, on s'est envoyé des messages pour se souhaiter bonne chance. Et c'est étrange, aujourd'hui, de se retrouver face à face pour cette finale. Mais dimanche soir, il n'y aurait qu'un seul vainqueur et j'espère que ce sera nous. Jouer contre des copains importe peu à l'arrivée.


Quelle a été la grande force de votre équipe tout au long du tournoi ? La défense a été très solide...


G.V.B. : Je pense que tout le monde est important dans cette équipe. On ne peut gagner un match tout seul. Ça n'existe pas. Tout le monde compte, les onze titulaires, les douze remplaçants. Je ne pense pas que la seule défense ait compté.


Comment se sont déroulées les semaines qui vous ont amené jusqu'ici ? Dans une atmosphère idéale ?


G.V.B. : Ça a été très important. On a travaillé six ou sept semaines ensemble. Il faut que l'atmosphère soit bonne dans ces conditions. Si tout va bien en dehors du terrain, ça ira souvent bien sur la pelouse. Si les problèmes surgissent en revanche, ça se répercute souvent sur le terrain également. On a fait en sorte de créer une atmosphère positive. J'espère qu'on sera récompensé pour ça. J'ai 35 ans, j'ai connu beaucoup d'équipes et celle-ci est super au niveau de la camaraderie. En dehors du terrain, ce groupe est génial et cela se répercute en match.


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