Liga: Loïc Rémy s'en prend avec virulence à son entraîneur
Le séjour de l'attaquant français aux Canaries prend des airs de fiasco
Ecarté pour un retard d'une minute
Débarqué
à Las Palmas dans les derniers jours du mercato estival, l'attaquant
français, en provenance de Crystal Palace (prêté par Chelsea), avait
plutôt réussi son intégration dans l'effectif canarien. Pour preuve une première partie de saison concluante, avec cinq buts en douze matchs de Liga.
Mais depuis la nomination de Paco Jémez au poste d'entraîneur fin
décembre, Rémy a été, comme l'ancien Stéphanois Oussama Tannane, écarté
en raison d'un petit retard à un dîner avec l'équipe.
"On ne jette pas deux joueurs de cette manière"
A
en croire l’international tricolore, la justification de cette mise à
l’écart serait pour le moins légère même si, officiellement, son coach a
toujours mis en avant cette décision par une raison sportive :"Tu ne
peux pas te séparer de deux joueurs lors de ton premier jour de ton
travail, dans ta nouvelle équipe, parce qu'ils sont arrivés avec une
minute de retard, lâche Rémy. Nous étions en retard pour le dîner, mais d'une minute. D'accord, nous n'avions aucune excuse parce que, en tant que professionnels, nous devons être à l'heure. Mais ce n'est pas une excuse pour que l'entraîneur jette deux joueurs de cette manière." Rémy estalla contra Paco Jémez: quot;Me trató como si fuera un pedazo de mierda, no tuvo las suficientes pelotasquot; https://t.co/gzxXNNHrlY pic.twitter.com/bMFmpU69mI
"L'entraîneur m'a traité comme si j'étais une merde"
Et la colère de Rémy monte encore d'un cran ensuite. "L'entraîneur ne m'a même pas parlé. J'ai parlé avec le président, qui est venu parler avec nous. Il n'a pas eu suffisamment de couilles pour se mettre devant moi et me dire "je ne te veux pas pour ça, ça et ça"
et que ça se termine. Je ne suis pas un gars qui crée des problèmes, je
ne me serais pas battu avec lui. L'entraîneur m'a traité comme si
j'étais une merde. Parce que je me suis senti comme une merde quand
c'est arrivé."
Lié au club jusqu'en 2019, Loïc Rémy pourrait
l’avoir d’autant plus mauvaise que ses dirigeants ont refusé de le
laisser partir pour Levante (17e). Alors qu’il semblait proche de
rejoindre le club valencian, ses dirigeants ont finalement opposé une
fin de non-recevoir, refusant de renforcer un concurrent direct dans la
course au maintien. Il reste une dizaine de jours à l’ancien Marseillais
pour trouver un nouveau point de chute.