Lille-OM : les retrouvailles accouchent d’un piètre nul

Circulez, il n’y avait rien à voir. Le deuxième match de la 30e journée de Ligue 1, ni emballant, ni beau à regarder, s’est soldé par un match nul entre le LOSC et l’OM. Les deux équipes se contentent du point pris, l’une dans sa lutte pour le maintien, l’autre dans sa course pour l’Europe.
Retrouvaille(s)
Amenée à être un futur choc du championnat français, la rencontre fut pleine de retrouvailles. Il y avait d’abord le retour de Rudi Garcia à Lille puis le face-à-face entre Franck Passi et son ancien club, sans oublier Dimitri Payet, qui a porté les couleurs du LOSC, et Florian Thauvin, qui a failli les porter (et s’est fait huer pendant tout le match). Cette somme d’évènements à même de donner du corps au spectacle n’a pas suffi et il n’y a pas grand-chose à retenir des 90 minutes proposées par les deux acteurs. Dominateur, notamment dans l’entrejeu, Lille a eu le mérite de regarder son adversaire, plus puissant que lui sur le papier, dans les yeux. Les Dogues ont d’ailleurs eu la meilleure action.
L’arrêt déterminant de Pelé
En face, l’Olympique de Marseille a confirmé son apathie à l’extérieur (une seule victoire loin du Vélodrome en 2017) et ses difficultés offensives en l’absence de Gomis. Vendredi soir, il doit son match nul à sa solidité défensive, ce qui n’a pas toujours été une garantie cette saison, et, aussi mais surtout, à son gardien. À la 84e minutes, quand Eder a voulu réendosser son costume de tueur dans le money time, Yohann Pelé a repoussé sa tête pourtant bien placée et à bout portant sur la barre. C’était le seul vrai frisson du match car il en faut toujours.
Score vierge à l'arrivée.
📝 | L’OM ramène un point du Nord au terme d’un match avare en occasions. #LOSCOM
dash; Olympique Marseille (@OM_Officiel) 17 mars 2017
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« Ce n’était pas un match très agréable »
Finalement, c’est sans doute Rudi Garcia qui résume le mieux le match, « Ce n’était pas un match très agréable, ni pour le public, ni pour les téléspectateurs, ni pour les joueurs, ni pour moi. Mais on se doit quand même de retenir les éléments positifs. On n’a pas pris de but à l’extérieur, on a été solides, combatifs. Le gros souci, ç’a été l’utilisation du ballon. Quand on l’a eu, on n’en a rien fait, et quand on n’existe pas avec le ballon, c’est compliqué de faire un résultat. » Sauf carton des Girondins, les Marseillais sont assurés de finir cinquièmes avant la trêve internationale, à la faveur d’une différence de buts favorable (+6 contre +1). Une bien maigre consolation.