Au terme d'un match rythmé, les deux équipes, qui ont tour à tour eu l'occasion de l'emporter, se séparent dos à dos.
Hatem
Ben Arfa n'est donc pas l'arbre qui cache la forêt. Contrariés par des
Marseillais toujours aussi alertes à l'extérieur et menés au score juste
avant la pause (Isla, 37e), les Aiglons niçois, loin d'avoir les ailes
coupées, ont su, à mesure que le chrono défilait, développer leur jeu,
fait de passes et de combinaisons, qui leur sied tant depuis l'entame du
championnat (égalisation de Germain à la 58e). Cela n'aura malheureusement pas été suffisant pour mettre à genoux une formation olympienne qui, à l'image de Micha Batshuayi, peut elle aussi nourrir des regrets.
Les occasions ratées de son attaquant, c'est aussi ce que retenait Michel sans pour autant incriminer son joueur. "Vu le nombre d'occasions, on aurait du gagner, estime le coach olympien. Je ne peux pas être satisfait.
Vous me parlez du prochain match face à Saint-Etienne où il nous faudra
une nouvelle fois l'emporter comme à chaque fois. Le problème, c'est
que l'on ne le fait pas alors que l'on a les occasions pour." Le
technicien espagnol sait surtout que deux points supplémentaires
auraient fait un bien fou à son équipe toujours scotchée ce dimanche
soir en seconde partie de tableau (11e).
Les
regrets semblaient moindre dans le camp de l'OGC Nice, quand bien même
la fin de match fut à son avantage. A l'instar du gardien Cardinale,
auteur de multiples arrêts, qui préférait voir le verre à moitié plein :
"Un point c'est déjà ça et une semaine après la défaite face à Monaco ça nous fait du bien." Au terme d'une 26e journée qui n'aura vu aucun des quatre premiers l'emporter, les Azuréens ont raison de rester optimistes. "Au départ, nous n'avions pas des objectifs aussi élevés mais désormais c'est à nous d'enchaîner pour sauvegarder cette troisième place" concluait Nampalys Mendy.