Pays-Bas: 3 finales de Coupe du Monde, 3 défaites

Pays-Bas: 3 finales de Coupe du Monde, 3 défaites
La Hollande a perdu sa troisième finale de Coupe du Monde après les échecs de 1974 et 1978.Jamais très sûrs de la façon dont ils doivent construire leur jeu, les Pays-Bas se heurtent à un problème chronique d'identité.
La troisième finale de Coupe du Monde des Pays n'était toujours pas la bonne.

La malédiction des 70's
Toujours placés mais jamais vainqueurs, les Pays-Bas ont une nouvelle fois fait l'expérience d'une défaite en finale de Coupe du Monde. Dans les années 70, Johan Cruyff et ses coéquipiers étaient considérés comme les meilleurs footballeurs de la planète. Mais peut-être trop arrogants, trop suffisants ou trop sûrs de leur talents, les inventeurs du « football total » se sont inclinés lors de deux finales de Coupe du Monde consécutives. En 1974 face aux Allemands, en 1978 face à l'Argentine.

Une équipe plus rugueuse

Pourtant, la sélection hollandaise version 2010 n'était pas promise à un tel destin. Fatigués d'être comparés à leurs flamboyants aînés, Arjen Robben et ses coéquipiers se sont tués à répéter que leur génération était unique, que l'on ne pouvait la comparer à aucune autre. L'équipe défaite par l'Espagne hier était beaucoup plus regroupée, plus rugueuse, plus frileuse aussi que la Hollande des seventies. Mais cette nouvelle recette n'a toujours pas payé. Les Oranje sont bien les plus malchanceux en finale de Coupe du Monde, avec 0% de victoires.

Trouver un compromis

Mais alors comment les Pays-Bas vont-ils réussir à gagner un jour ? Hier soir sur les Champs Elysées, certains commentateurs anonymes concluaient que justice avaient été rendue avec la défaite des Pays-Bas : « Si il y a un Dieu du foot, comment Van Bommel peut-il devenir champion du Monde ? », plaisante Julien dans son maillot du Barça. Plus loin, un autre supporter Espagnol justifie la défaite des Oranje : « ce sont tous des casseurs ! Ç'aurait été un scandale de les voir champions ». Peut-être les Hollandais devront-ils trouver à l'avenir un compromis entre jeu haché et football spectaculaire. Mais pour l'instant, les larmes de Rotterdam ne sont pas sèches.

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