C’est la bonne surprise de la Liga. Alors que l’on s’attendait à une saison compliquée pour le FC Séville avec les départs conjugués de son entraîneur Unai Emery, de son capitaine Gregorz Krychowiak et de son attaquant vedette Kevin Gameiro, le club andalou a parfaitement su tourner la page et rivalise avec les trois géants ibériques. Ce succès porte notamment le sceau d’un homme : Samir Nasri.
Partie en catimini de Manchester United après une dernière
saison particulièrement difficile, le minot n’a pas eu besoin de temps d’adaptation
et est devenu, en deux mois, le maître à jouer du triple vainqueur de l’Europa
League. En huit matches, il a déjà trouvé le chemin des filets à trois reprises
et a donné une passe décisive.
Samir Nasri est devenu hier soir le 2ème joueur de l#39;histoire à avoir réalisé le plus de passes sur un match de #LDC (158), derrière Xavi. pic.twitter.com/oJZqpJeYpJ
dash; Instant Foot (@lnstantFoot) 19 octobre 2016
Une métamorphose qui ravi le président du club, Jose Castro :
« Quand Monchi m'a dit qu'il envisageait de faire signer Nasri, j'ai pensé
qu'il était fou, nous ne pouvions pas nous le permettre. Nasri avait un temps
de jeu limité à Manchester City, mais il est arrivé ici et a joué les premiers
rôles. Mais il faut croire que nous faisons les choses correctement, puisque
des joueurs qui échouent dans d'autres clubs arrivent ici à Séville et se
mettent à triompher. ».
Une réussite qui pourrait donner des regrets à Pep Guardiola
qui avait poussé jusqu’au derniers instants pour que son meneur reste à l’Etihad
Stadium. L’international français, qui n’est que prêté à Seville, pourrait ainsi
faire son retour à City un fin de saison, un club avec lequel il est lié jusqu’en
2019.