Après des débust prometteurs, Alphonse Areola, à l'image de son équipe, pioche en cette fin d'année 2016. Sa place de titulaire dans les cages parisienne est de plus en plus fragilisée.
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Alphonse Areola semblait s'être installé dans le but du Paris-Saint-Germain. Mais depuis son retour de blessure, le 23 novembre face à Arsenal en Ligue des champions, le portier de 23 ans enchaîne les matches sans relief. Après ses sorties hasardeuses contre Lyon et Montpellier en Ligue 1, après avoir eu la main trop molle face à Ludogorets en Ligue des Champions, l'ancien portier sévillan a enchaîné sur deux prestations sans personnalité face au leader niçois et la révélation guingampaise. Et si la charnière brésilienne placée devant lui ne fait rien ces dernières semaines pour le mettre dans de bonne conditions, Areola n'a clairement pas son rendement habituel. Ou tout du moins celui qu'on lui prêtait.
Pour pointer du doigt le manque d'autorité du troisième gardien des Bleus, rien de telle qu'une statistique assassine. Sur les dix dernières frappes cadrées auxquelles il a dû faire face toutes compétitions confondues, le Parisien a encaissé 9 buts. Soit trois buts à Montpellier, deux contre Ludogorets, Nice et à Guingamp ce samedi. Areola peut dès lors remercier Mario Balotelli et sa frappe sans conviction des 30 mètres décochée il y a une semaine sur la pelouse du Parc des Princes. Alors qu'il reste un match à disputer au PSG en 2016, contre Lorient mercredi, Unai Emery va-t-il opérer un changement que tout le monde attend ? Kevin Trapp, épargné la saison passée par une telle période noire, aurait déjà enfilé les gants.
90% - Alphonse Areola a concédé le but sur 9 des 10 derniers tirs cadrés qu#39;il a subis toutes compétitions confondues. Perméable.
dash; OptaJean (@OptaJean) 17 décembre 2016