Quelque chose d'énorme

MIRALEM PJANIC, vous êtes un peu le héros de la plus belle page de l'histoire européenne de l'OL, que ressentez-vous?
M.P. : Je suis très content pour moi, pour l'équipe, pour les supporters, pour le club. L'état d'esprit de notre groupe a été irréprochable, on a réussi quelque chose d'énorme. On espère maintenant continuer sur cette lancée en championnat.
Qu'avez-vous ressenti après avoir marqué?
M.P. : C'est une énorme joie pour moi, pour ma famille, mes proches… Je suis vraiment très content et très fier. Je ne m'enflamme pas, ce qui m'arrive est la conséquence de l'état d'esprit de notre groupe. D'ailleurs, je dédicace ce but à mes partenaires.
Vous pensez que le Real Madrid est tombé de haut?
M.P. : Je pense qu'ils étaient fâchés au coup de sifflet final. Mais, si on regarde les deux matchs, on constate que l'on a mérité notre qualification. Le Real avait-il trop de pression? Peut-être, mais je ne suis pas dans leurs têtes, on ne regarde que nous et on est fiers de ce que l'on a accompli.
Entre le match aller et le match retour, on vous a beaucoup moins entendus que les Madrilènes…
M.P. : C'est vrai qu'ils ont beaucoup parlé de nous, qu'ils nous ont beaucoup chambrés, ça nous a un peu foutu la rage. Ce sont de grands joueurs, j'ai du respect pour eux, mais ils n'en ont pas eu pour nous. On fait ce qu'il fallait, c'est nous qui jouerons les quarts de finale, pas eux.
Avez-vous croisé Karim Benzema?
M.P. : On l'a vu après le match, il nous a salués avant de partir. C'est simplement dommage qu'il n'ait pas pu jouer. Il aura le temps de montrer ses qualités au Real Madrid.