Devant au score à cinq minutes du terme, le Real Madrid a craqué en fin de match à Séville (1-2), ce dimanche, et concédé sa première défaite en quarante matches toutes compétitions confondues.
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Auteur du but qui a offert le record d'invincibilité au Real Madrid de Zidane il y a trois jours (40 matches), Karim Benzema a précipité, ce dimanche soir, la fin de cette même série face au même adversaire, le FC Séville. Sur le deuxième but en six minutes des Sévillans en fin de match signé Jovetic, c'est l'attaquant français qui est à l'origine de la perte de balle madrilène. Mieux vaut aujourd'hui que mercredi dernier doit se dire Zidane pas mécontent de voir apparaître cette ligne à son CV même s'il prétend le contraire. Le revers subi en terre andalouse n'en coûte pas moins cher et profite directement à leurs bourreaux du soir. Les Andalous pointent à une longueur des Merengue, leaders fragilisés même avec un match en retard à disputer.
Dans un match beaucoup moins enlevé que ne le fut sa copie en Coupe du Roi, c'est à un scénario inverse auquel on a assisté. A savoir des Madrilènes le match en main (Ronaldo sur pénalty à la 67e) finalement dépassés par le finish de leurs adversaires (Ramos, css, 85e, Jovetic, 90e+2). Pour Adil Rami, le défenseur du FC Séville, le mérite en revient à son coach Jorge Sampaoli. "C'est un coach qui n'a pas de complexe, dit-il avant de rejoindre les vestiaires. On a fait du un contre un derrière face à Ronaldo et Benzema. C'est pas n'importe qui et tout le monde ne le ferait pas! Sans jouer l'Europe régulièrement comme le FC Barcelone, le Real et l'Atlético Madrid, on arrive à faire parler de nous et on est respecté." Son statut de dauphin de la Liga fait de toute façon autorité;