Dans l’ombre de Mario Balotelli, la superstar médiatique de
l’OGC Nice, le meilleur buteur du club azuréen se nomme pourtant Alassane Pléa.
Téléfoot l’a rencontré.
Avec six buts inscrits en championnat cette saison, et
notamment son premier triplé contre Metz, l’ancien lyonnais a pris une nouvelle
dimension. Chouchou du public de l’Allianz Riviera, il savoure cette attention : « Ça
fait plaisir d’être soutenu par ses supporters, ça donne beaucoup de confiance.
Dans cette ville, dans ce club, je suis très heureux. »
Dans son appartement, un trophée particulier : le
ballon du match contre Metz. Comme le veut la tradition, il a pu le conserver
après son triplé et, en bonus, l’a fait signer par tous ses coéquipiers. « Ça
me donne envie d’en faire d’autres, de continuer ».
Il revient sur l’importance d’un homme dans son parcours,
Claude Puel. Alors que le jeune homme évolue sur le côté droit, c’est son
entraîneur qui va le repositionner en attaque. Leur relation est forte : « il
croyait beaucoup en moi » se souvient Pléa. Ses coéquipiers
également qui ne tarissent pas d’éloges sur leur jeune buteur. Baysse souligne
ses qualités athlétiques : « il fait beaucoup de courses, il met
de l’impact, il est costaud… » et Bodmer son sens du jeu « il
fait de très bons appels, techniquement il est très propre […] il n’y a pas grand-chose
qui l’empêchera d’aller plus loin ».
Plus loin, ce serait pourquoi pas l’équipe de France que le
jeune homme souhaite privilégier au détriment du Mali, le pays de son père, qui
souhaite le sélectionner depuis plusieurs années. Il ne laisse pas de doutes à
ce sujet : « Je suis français, je suis né en France, l’équipe de France c’est
quelque chose de très grand. J’ai envie de suivre cette voie. ».
S’il poursuit à ce rythme, le rêve pourrait devenir réalité.